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 Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. »

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MessageSujet: Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » EmptyMar 17 Juin - 20:35

Malcolm Armando Emerson

prénom +   Jérémy
pseudo +   Jijy  
âge +   bientôt 16 ans
comment as tu connu le forum ?  +   partenaire d'un forum sur lequel je suis  
scénario ou personnage inventé ? +   personnage inventé
dc ? +   non
avatar:+   David Caraddine  
exclusivité du prénom ? +    non
exclusivité du nom ? +    non
quelque chose à ajouter ? +   le forum a l'air génial ! :D
    
 

   

   Hello, je m'appelle Malcolm Armando Emerson. J'ai 59 ans, je suis d'origine australienne, je suis né le 8 décembre 1954,  ce qui fait de moi un sagittaire ah ah, ça tu l'avais pas encore demandé!

   Quoi ? Sérieusement ? Bon, si je dois donner mes peu de qualités, je dirais que je suis spontané, franc, simple, réservé, prudent et paisible. Mais j'ai surtout beaucoup de défauts. Je suis agressif, arrogant, associable, blasé, blessant, cruel, désinvolte, égoïste, impulsif, intéressé, méchant, méfiant, méprisant, néfatif, et j'en passe. Vous l'aurez compris, je suis tout simplement un vieil aigri alcoolique. Mais bon, au moins je le reconnais, n'est-ce pas?

   Alors passons au plus intéressant... Bah ça dépend pour qui ! Je suis veuf et je suis plutôt attiré(e) par les femmes. Je pense faire partie des me and myself et dans la vie je suis au chômage.

   
 
Tout a commencé le 8 décembre 1954 dans le Victoria, jour de ma naissance, début de ma misérable vie. Je nais d’un père routier, invisible, toujours sur les routes, jamais à la maison. Quant à ma mère, on peut dire que je vivais un véritable enfer avec elle. Elle vivait et se nourrissait avec l’argent que mon père rapportait, pendant qu’elle s’envoyait en l’air avec ses multiples amants, sans même que son mari le sache. Et nous – mes deux grands frères et moi –, elle nous enfermait, nous battait, nous maltraitait. Nous étions traités comme de véritables chiens. Je la haïssais. On la haïssait. Nous aurions pu nous rebeller, mais c’était se risquer à recevoir encore plus de coups. Nous aurions pu en parler à notre père lors des rares fois où nous le voyions, mais là aussi c’était se risquer à de nouveaux coups ; et qui sait s’il ne savait déjà pas et qu’il l’approuvait… Nous étions donc impuissants face à la cruauté de notre mère.

Pourtant, en 1967, ce fut la délivrance. Ma mère meurt d’une maladie pulmonaire, ou un truc du genre. Ce fut un véritable soulagement pour mes frères et moi. C’est peut-être méchant de souhaiter la mort de quelqu’un, mais c’était pourtant ce que nous voulions. Cette femme était tellement abominable que la voir crever était sans doute la meilleure chose qui puisse nous arriver. Après cet épisode, nous aurions pensé revoir notre père à la maison. Et pourtant non. Il préféra son métier à ses enfants. Ainsi, quelques semaines après la mort de notre mère, nous nous retrouvâmes dans des familles d’adoption. Seulement, je me retrouvai séparé de mes frères, tandis qu’eux restèrent réunis dans une autre famille. Je déménageai à Melbourne avec ma nouvelle famille, mes frères partirent vers un autre Etat. Ce fut la dernière fois que je les vis. Tout se passa bien pour moi au début. Mais le bonheur fut de courte durée. Peu à peu, la bonne relation que j’entretenais avec le couple qui m’avait accueilli se dégrada. Ils chouchoutaient de plus en plus leur fille – unique –, à mon détriment, alors qu’ils me donnaient de plus en plus de corvées à faire. Je retrouvais peu à peu la situation que je vivais lorsque j’étais enfant.

Heureusement, les cinq ans qui menèrent à ma majorité passèrent étonnamment vite. Ainsi, à l’âge de dix-huit ans, je pris mes bagages et partis loin de cet enfer, sans même adresser un au revoir à ma « famille ». Je me rendis alors dans la Nouvelle-Galles du Sud et m’installai à Newcastle ; j’avais envie de m’éloigner le plus possible du Victoria, cet Etat qui m’avait tant fait souffrir. Les débuts dans ma nouvelle ville furent quelque peu difficiles. Mais je m’en sortis finalement. Je trouvai un travail dans une manufacture, achetai une petite maison et me fis quelques amis. L’ambiance me plaisait bien. Je gardais toujours en mémoire ma terrible enfance et ne pouvais que remarquer mon incroyable évolution. Loin étaient les coups de ma mère et les corvées des autres cons. C’était une véritable renaissance pour moi à présent ; j’étais véritablement heureux. Le summum du bonheur arriva avec Lucy. De longs cheveux blond ondulants, de splendides yeux bleus, des dents parfaitement blanches et alignées, de magnifiques lèvres et une brillance sans égale. Il s’agissait là de la femme parfaite, de la femme de mes rêves, de la femme de ma vie. Je l’avais rencontré quelques mois après mon arrivée et nous étions tous deux tombés sous le charme de l’autre. C’était la première fois que je tombais amoureux d’une femme. Je crois que c’est à partir de ce moment-là que ma vie est devenue vraiment parfaite. Lucy emménagea donc avec moi, nous nous marions quelques temps plus tard et eûmes même un petit garçon. Matthew était mon plus grand bonheur. Je le chouchoutais énormément, peut-être trop… Mais je ne voulais pas qu’il vive ce que j’ai vécu enfant. Je pouvais, je pense, me considérer comme un bon père. Je n’étais ni absent – comme l’était mon père –, ni un bourreau – comme ma mère. Lucy était elle aussi une bonne mère et le chouchoutait autant que moi. Ouais, ma vie était parfaite.

Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin. A croire que le destin voulait que ma vie soit misérable. En effet, en 1977, cinq ans après notre rencontre, un événement vint mettre un terme à notre idylle. Je me souviens très bien de cette journée. C’était un jeudi. J’étais en repos et ma femme était partie vers huit heures pour aller travailler et pour emmener Matthew à l’école. Je m’étais réveillé de bonne heure pour pouvoir dire au revoir à Lucy et Matthew. Ils étaient partis depuis un moment quand, vers neuf heures et demie, dix heures, j’entendis le téléphone sonner. Je me rendis naturellement dans le salon pour décrocher. Au combiné, une voix qui ne m’était pas du tout familière. Il s’agissait d’un policier. La voiture de Lucy avait été percutée. « Monsieur Emerson… Votre épouse et votre enfant n’ont pas survécu. Je suis na… » Je laisse tomber le combiné et m’effondre. C’était la première fois que je souffrais comme ça. Mes seuls bonheurs, anéantis en quelques secondes. Et jamais je ne m’en remettrais. Je mis quelques mois à me remettre un petit peu – jamais je ne m’en suis remis complètement – de leurs décès. Au début, je restais enfermé tout le temps chez moi, pleurant la mort de Lucy et de Matthew. J’arrivai à sortir un peu plus par la suite, mais simplement pour ce qui était nécessaire. J’avais démissionné de mon travail et m’étais réfugié dans l’alcool. Je passais la quasi-totalité de mes journées dans mon canapé, à boire, à boire, à boire. J’étais complètement dévasté et le resterais toujours.

Aujourd’hui, ça fait près de quarante ans que je ne dors plus la nuit, que les seules pensées qui me traversent sont Lucy et Andrew, que je m’imagine sans cesse l’accident. Quarante ans que je passe mes journées à picoler, encore et encore. Quarante ans que je n’ai plus goût à rien, que je reste enfermé chez moi. J’aurais pu fuir loin de cette ville, comme je l’avais fait à ma majorité. Mais je ne voulais pas quitter la ville de Lucy. Il m’arrivait parfois de croire qu’elle était toujours là, qu’elle allait revenir de son travail d’une minute à l’autre, ouvrir la porte, venir dans le salon, m’embrasser et me raconter sa journée. Puis je réalise que ce n’est pas possible.
 


Dernière édition par Malcolm A. Emerson le Mer 18 Juin - 16:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » EmptyMar 17 Juin - 20:45

Biennvenuuuueee à toi  Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 2213868918 si tu as besoin de quoi que ce soit hésite ! Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 2590391778
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MessageSujet: Re: Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » EmptyMar 17 Juin - 20:47

Malcolm welcome je ne connais pas ton personnage, mais hate de voir ce que tu nous reserve
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MessageSujet: Re: Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » EmptyMer 18 Juin - 16:35

Merci !
Fiche terminée. :D
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MessageSujet: Re: Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » EmptyMer 18 Juin - 16:49

Féliciation.

Waw j'ai beaucoup aimé ton histoire Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 2213868918 pauvre petit matthew snif ! Il nous faudra un lien avec Castiel qui c'est mit à boire suite à la mort de sa femme Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 2556354875 Je n'ai rien à redire à ta présentation ! Bienvenue sur FAF (a)


Bienvenue dans la communauté Family and Friends, tu fais a présent partis a présent des habitants de Newcastle. Puisque tu viens de finir ton histoire et que tu as été validé par le staff.


Tu peux a présent poster tes Scenarii. Ainsi que tes demande de demande a tout genre qui te permettront de vivre dans la magnifique notre magnifique ville.


N'hésite pas nous faire de la pub et voter pour le forum :) mercii
Nous espérons que tu passeras de merveilleux moments en notre compagnie ! Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 221936169 Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 221936169

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MessageSujet: Re: Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » EmptyJeu 19 Juin - 9:00

Bienvenue  Malcolm A. Emerson + « La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. » 3859627193 
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