CHAPITRE 1 +
« Maman !!! Roro veut pas me donner ma poupée ! » J’avais à peine six ans et j’étais en train de coiffer mes poupée lorsque mon frère avait surgit derrière moi pour me voler ma poupée. Malgré l’écart d’âge qui nous séparait, j’étais très propre de mon frère, malgré les taquineries qu’il me faisait. Ma mère me disait souvent ; « On taquine ceux qu’on aime » Donc, depuis, je me dis que mon frère agissait ainsi parce que c’était sa manière de me dire qu’il tenait à moi. Après lui avoir couru après dans toute la maison, il me rendit ma poupée que je laissai sur le sol afin de jouer avec lui à la console. Même si j’étais une fille, je n’avais qu’un frère et donc je passais le plus clair de mon temps avec lui à jouer à des jeux vidéo ou alors à faire du sport. Fillette, j’étais un peu garçon manquée et ça ne plaisait pas à ma mère. C’est pourquoi, elle m’inscrivait à toute sorte d’activités et sports féminin. J’ai déjà fait des parades de mode (beurk), de la danse classique pour finir avec du moderne, du chant, mais je chante comme une casserole et finalement, des arts plastiques. Pour ce points, je me suis découvert un certain talent et une passions. Depuis, je dessins beaucoup et c’est un moyen pour moi de me vider l’esprit. Par contre, rien ne m’empêche aujourd’hui de continuer à faire du sport, de la planche à roulette, pour ne pas dire du Skate, de la boxe pour me défouler après les dures journées de travail et surtout de cours. Bref, je fais ce que je veux de ma vie et surtout quand je le veux.

CHAPITRE 2 +
On était le 19 avril. C’était la vieille de l’anniversaire de mon fiancé. Disons que nous avions été forcé de se fiancé, car nos famille sont proche depuis des idées et disons-le, nous étions destiné l’un à l’autre bien avant notre naissance. Malgré notre différence d’âge, nous étions très proche enfant. Au départ, lorsqu’on nous avait annoncé qu’on serait fiancé à note majorité, nous n’y avons pas cru. On trouvait ça drôle et en plus, il était amoureux de ma meilleure amie, pas de moi. À l’époque, je n’étais pas insulté, ma meilleure était super belle et puis je le voyais comme un grand frère. Seulement avec le temps, mes sentiments ont changé et je suis tombée amoureuse de lui, mais ce n’était pas réciproque et il ne le cachait pas. En public, aucune preuve d’amour, seulement lorsque nous étions devant nos parents. J’aurais dû m’en douté et en parler avec mes parents, mais ils ne m’auraient jamais cru. Pour eux, c’était le parfait mari. « Maxine, tente au moins de sauver ton couple »« Qu’est-ce que tu crois que je tente de faire depuis des années. Depuis que vous nous avez forcés à nous fiancer. Il ne veut rien savoir de moi. Pour lui je suis que la p’tite fille avait qui il jouait quand on était gamin. Il ne m’a jamais vu comme une femme. Sérieux, le temps où les parents choisissaient le fiancé de leurs filles est révolu ! On est en 2014 merde ! » Je regarda ma mère froidement et retourna dans ma chambre. Et oui, j’avais vingt-quatre ans et je restais toujours chez mes parents, mais avec mon fiancé, nous avions pris un appartement en ville pour sauver les apparences, mais je n’y allais presque pas. Seulement se soir, ça allait être différent. J’allais faire plaisir à ma mère et tenter de sauver mon couple. Donc le soir même, j’enfilai une petite tenue sous mon manteau et quitta la maison familiale pour me rendre à l’appartement. Arrivée, je fis attention de ne pas faire de bruit. Aux dernières nouvelles, il devait être là, il devait travailler le lendemain. Je me faufilai dans l’appartement et me dirigea tranquillement vers la chambre. Plus je m’approchais et plus j’entendais des drôles de bruits. Rendu près de la chambre, je vis la porte entrouverte, je tendis le cou afin de regarder par l’embrassure de la porte et c’est là que je les vis. Mon fiancé en train de batifoler avec une autre femme que moi. « salle connard ! » grommelai-je en sortant mon portable. Je pris la caméra et les pris en photos plusieurs fois. Maintenant ma mère n’aurait plus l’occasion de me dire sauve ton mariage . Je les observai quelques secondes avant de quitter l’appartement en prenant la peine de claquer la porte derrière moi. Je voulais qu’il comprenne que je venais de le surprendre avec une autre femme que moi. En revenant chez moi, mon mascara avait coulé à cause de mes pleures. J’avais pleuré de l’appartement jusqu’à la maison. À mon arriver, ma mère m’attendait. Quelle surprise ! Elle voulait surement un contre-rendu. Comme ça n’avait pas été long, elle avait surement des doutes. « Que se passe t’il ma chérie ? » Sans lui répondre, je pris mon portable et lui montra les différentes photos et là elle comprit. Le lendemain, elle avait lancé un communiqué de presse, car oui ma famille n’était pas inconnue du public, et annonce la fin de mes fiançailles. Après ça, elle m’avait dit que j’avais le champ libre. Je pouvais choisir qui je voulais. Que je pouvais suivre mon cœur.

CHAPITRE 3 +
Je dois dire que je n’arrive pas vraiment à me voir dans dix ans. C’est trop loin pour moi. Par contre, lorsque j’étais jeune, avec mon meilleur ami Mickey, on s’amusait à s’imaginer lorsqu’on serait adulte. Bon j’avoue que moi je rêvais davantage de mon fiancé du présent, mais lui, il nous voyait marier et avec des enfants, alors que moi, marier à un autre avec des enfants et vivant dans une grande maison. Aujourd’hui, je dois vous avouer que je regrette ce temps-là, ou tout était loin ou on avait le temps devant nous pour savoir ce que nous allions faire. Maintenant, je ne sais plus du tout. J’ai du mal à voir plus loin qu’une semaine plus tard. Parfois je me dis que je serais mieux seule, mais d’un autre côté, je suis enceinte et je ne me vois pas élever ma fille seule. Je ne sais que penser. « Ma chérie, tu dois aller de l’avant. Je sais que c’est difficile, mais parle lui. Je suis certaine qu’il comprendra. » J’étais au salon avec ma mère et je venais de lui annoncer que j’étais enceinte de quelques mois. Cela faisait plusieurs moi que je n’étais plus fiancé et niveau relation charnel avec lui, c’était zéro. Donc qui était le père. « Je lui ai déjà dit que notre relation était une erreur. Je ne veux pas briser notre amitié maman. J’ne sais pas quoi faire. » J’enfoui mon visage dans mes mains et me laisser tomber sur les genou de ma mère. Je venais de lui raconter que le père de mon bébé était mon meilleur ami. J’ignore comment nous en sommes arrivé là, mais voilà. C’est fait et ça ne peut pas être modifié et surtout hors de question que je mette fin à la grosses. J’avais toujours rêvé d’avoir des enfants et voilà que j’en avais un dans mon ventre. « Maxine, il faut le dire à Mickey. Il a toujours été là pour toi et même si tu dis que c’est une erreur, il a le droit de savoir. » Elle avait raison, je ne pouvais pas dire le contraire. « Mais comment le lui dire et puis je sais même pas comment on en est arrivé là. On n’était pas saoul ou défoncé, pas que je prenne de la drogue, mais ça sonnait bien… On était consentant, j’étais mal dans ma peau, en peine d’amour si on peut dire ça… » Je laissa sortir un long soupir avant de poser à nouveau ma tête sur les genoux de ma mère.« Dit lui Maxine. Et puis je sais que Mickey t’aime plus qu’un simple ami et ça, ça ne date pas d’hier… » Une fois encore, elle avait raison. Mickey m’avait déjà avoué qu’il était amoureux de moi, mais à l’époque, j’étais toujours fiancée… maintenant que ce n’était plus le cas, peut-être me laisserai-je prendre au jeu pour le bien de notre fille.