3h30 du matin. Cela fait maintenant plus de deux heures que je ne dors pas, que j'entends pleins de bruits étranges. Et deux heures que j'ai l'impression de le voir en face de la rue, dans mon jardin. Deux heures que j'essaie de me convaincre que ce n'est que le vent et une illusion à cause de la lumière. Mais les appels anonymes, le bruit de respiration sans un mot. Ça ne ressemble pas trop à un canular. Je suis en boule dans ma chambre à essayer de me calmer en vain. J'ai envie de hurler, de pleurer mais je n'y arrive pas tant je suis tendue et en stress. Le bruit du téléphone qui sonne me fait sursauter et m'arrache un cris. " Allô?! Allô?! Mais arrêtez!!! " Ou arrête. Je suis certaine que c'est Malcolm qui me fait savoir qu'il est là et qu'il me surveille. Je prends ma tête entre mes mains et les tambourinements à ma porte me décide finalement. J'attrape mon téléphone et compose le premier numéro qui me vient à l'esprit: celui de Castiel. " Réponds.. Je t'en prie.. Réponds.." Je descends et fixe ma porte d'entrée qui vibre sous les coups. J'ai l'impression qu'elle va céder d'un instant à l'autre. Je recule jusqu'à la cuisine et me cache derrière le comptoir munie d'un couteau de cuisine. Réponds.. Et.. J'entends la voix endormie de Castiel répondre péniblement. " Castiel!! Viens vite! S'il te plait! Je.. Viens! " Je ne me rends même pas compte que je suis limite en train de hurler au téléphone mais en entendant sa voix, je craque littéralement et fond en larmes.
Je n'étais pas rentré très tard ce soir là, une affaire avait été bouclée et j'avais donné la soirée à mes lieutenants, un peu de repos pour tout le monde serait le bienvenue. J'ai été un peu trop dur avec eux ces derniers moi mais allant mieux ma façon de géré mes équipes s'améliore en même temps. J'étais donc rentré relativement tôt chez moi, m'apercevant que mon chez moi avait besoin d'un peu de rangement je pris le temps de faire un peu de ménage. Je pris ensuite une douche, manger un bout et me posa dans mon lit pour regarder la télé. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant et je finis d'ailleurs par m'endormir. Les heures passèrent puis je fus réveillé par mon portable qui se mit à sonner. Je jetais un oeil à mon réveil et me demanda qui pouvait m'appeller à cette heure-ci. " Allo .. " Mon sang ne fit qu'un tour quand j'entendis Arizona crié à l'autre bout du téléphone. " Castiel!! Viens vite! S'il te plait! Je.. Viens! " Je me redressais rapidement mettant mon téléphone sur haut parleur : " Tu es ou ? Va dans ta chambre et boucle là je suis la dans deux minutes, ne raccroche surtout pas le téléphone tu m'entends ?! " En moins de 30 secondes j'avais mis mon pantalon, mes chaussures et je filais déjà en direction de ma voiture, je grimpais rapidement dans celle ci et mis les gaz. Je passais d'ailleurs à trois feus rouge mais il n'y avait personne et c'était un cas d'urgence. " Je suis a deux rues de chez toi, tiens bon. " J'arrivais en trombe dans sa rue et fis un dérapage pour me garer devant chez elle, je vis une silhouette filais mais je n'avais pas l'intention de me lancer à sa poursuite je devais surtout m'assurer que Arizona allait bien. La porte d'entrée étant ouverte je sortis mon arme de service et ma lampe torche entrant avec prudence, il pouvait y avoir d'autres individus. Après avoir fait le tour je me dirigeais vers la chambre de Arizona me plaçant derrière la porte je lui fis savoir que j'étais là. " C'est moi Ari, tu peux sortir il n'y a plus de danger. " Je rangeais mon arme j'avais eu une peur monstre et je ne serais rassurer que quand j'aurais vu de mes propres yeux qu'elle allait bien.
Je m'accroche à mon téléphone comme a une bouée de sauvetage. J'essaie de me calmer mais le tambourinement me rend hystérique. J'ai mal quand je respire tellement que je suis stressée. Je serre également le couteau dans ma main et je tourne la tête afin de voir si ma porte cèdera quand je devrai bouger. Castiel répond rapidement. Je crois que je lui hurle dessus et le supplie de venir. Je ferme légèrement les yeux pour tenter de me calmer. " Je suis chez moi!! Je.. ah! " Un coup plus fort que les autres me fait bondir sur mes pieds. Je fixe ma porte. Je dois bouger mais j'ai du mal. Le " tu m'entends?!" me ramène plus ou moins à la réalité. Je dois aller dans ma chambre. Je souffle un peu pour me donner du courage. " Je.. Hm.. D'accord. Hm.. Ok " Tout en serrant le téléphone contre moi, je me mets à courir jusqu'aux escaliers et je les grimpe quatre à quatre. Je crois n'avoir jamais couru aussi vite sans être essoufflée de ma vie! J'ouvre la porte de ma chambre et m'y glisse à l'intérieur alors que j'ai l'impression que ma porte d'entrée vient de céder. Je lâche un petit cri et ferme la porte de ma chambre et y met le verrou. " Castiel.... " Je recule en entendant des bruits de pas dans la maison. Je me mets en boule près de mon lit en serrant le téléphone et mon couteau comme si ma vie en dépendant. Je l'entends me dire qu'il est à deux rues de chez moi. Mais j'ai l'impression que ça lui prendra des heures pour venir. J'essaie de contrôler ma respiration mais j'ai du mal. Je ferme les yeux pour essayer de me calmer, de me dire que ça ira mais je n'y arrive pas. Je me pince les lèvres et ... J'entends la voix de Castiel derrière la porte. J'ouvre les yeux et mes muscles sont tellement tendus que j'ai du mal à me relever mais j'y arrive péniblement. Je reste un moment derrière la porte. Et si c'était une ruse de Malcolm?! Hm.. Non. Il ne m'a jamais appelé Ari. Je déverrouille la porte et l'entre ouvre en tenant fermement mon couteau juste au cas où. Mais quand j'aperçois les yeux bleus du jeune homme, j'ouvre brusquement la porte et lâche aussi bien mon téléphone que le couteau pour venir m'accrocher à son cou. " Oh Castiel! " Je fonds en larmes dans ses bras. Je le serre.. Non, je me serre contre lui. Je crois que je devrais lui dire pour Malcolm. Il serait peut-être temps que je le lui dise mais pour l'heure, je dois d'abord essayer de me calmer.
" Je suis chez moi!! Je.. ah! " Je suis sur le qui vive et à chaque fois qu'elle se met à crié je pense au pire, il ne devait rien lui arrivé je ne le supporterais pas. En moi de temps qu'il ne faut pour le dire j'étais au volant filant à travers Newcastle, à ce moment là j'aurais du appelé des renforts n'étant pas censé être en service mais j'avais d'autres chats à fouetter. J'indiquais à Arizona ce qu'elle devait faire, aller dans sa chambre et la verrouiller était une façon de gagner du temps. " Je.. Hm.. D'accord. Hm.. Ok " Je l'entendis grimpais les escalier et fermer sa porte ça me rassure un peu sachant que j'arriverais peut-être à temps. Je ne sais pas à qu'elle vitesse je fis monté ma voiture mais ce qui était sur c'est que je roulais très vite pour ne pas dire dangereusement. Concentré j'étais au maximum de mes capacités. Une fois arrivé et avoir fait le tour de la maison j'étais monté pour rejoindre Arizona et la rassurée sur le fait que j'étais là et que personne ne lui ferait de mal. Elle mit du temps à venir m'ouvrir et je le comprenais tout à fait elle devait avoir eu énormément peur certainement autant que moi. Puis finalement la porte s'ouvre et elle me fonce dans les bras. J'eus la respiration coupé sous le choc mais je m'en fichais sur le moment je l’entourais de mes bras. " Oh Castiel! " Je passe ma main dans ses cheveux et pose mes lèvre sur sa tempe. " Tout va bien je suis là, personne ne te fera du mal. " Elle venait de fondre en larmes, les nerfs qui lâchaient ce qui était une réaction normal. Je ne bougeais pas la gardant précieusement contre moi, je ne comptais pas laisser ce type s'en tirer comme ça. Attrapant mon portable je composais le numéro du commissariat. " Commandant Blackwell, je veux un envoie immédiat de deux patrouilles dans le secteur de Eastern, effraction au 255 le suspect c'est enfuis. Vous m'arrêtez tout les types louche, description suivante 1m80-85 porte un jean et un sweet de couleur noir. Je suis sur place. " Je raccrochais et mis le portable dans ma poche. Arizona était sous le choc je passais mes bras autour d'elle nichant ma tête dans le creux de son cou puis lui prenant la main je la fis marché jusqu'à son lit pour qu'elle s'y assoit. Prenant place à ses côtés j'essuyais ses larmes de mon pouce reprenant la parole. " Respire ma belle, je reste avec toi. Je sais que tu es en état de choc mais est-ce que tu as vu qui s'était ? " C'était important et j'étais loin d'imaginer qu'elle le connaissait même très bien ce type ..
Je me jette contre lui. Ses bras, sa présence me calment un peu. Je pose une main sur ma bouche pour étouffer mes petits bruits de pleurs. J'inspire profondément et souffle pour me calmer. Je le laisse donner ses instructions puis me guider vers mon lit. Je fixe le sol en soufflant légèrement. J'ai les mains qui tremblent encore. Est-ce que j'ai vu?! Je ne veux pas voir! Je ferme les yeux et me concentre sur mes soubresauts et mes tremblements pour me calmer. Je passe une main dans mes cheveux et ramène mes jambes contre moi. " Non. Je ne l'ai pas vue. " Ma voix est toute petite et chevrotante. Je relève légèrement les yeux vers lui. Oh bon sang, je n'ai pas envie de parler de tout ça mais.. S'il le sait, peut-être que ça ira mieux..? Enfin.. Je ne sais pas. Je soupire. " Mais je pense savoir qui c'est. Malcolm. Mon... Hm.. Mon ex. " Je baisse les yeux. Je me frotte le visage. Dire que j'avais déménagé pour éviter ça. Il ne recule donc devant rien. Dans quoi je me suis fourrée, hein? Je me pince les lèvres. " Je.. Ça.. S'est plutôt mal fini tous les deux. Très mal même. " J'hésite un moment mais je baisse un peu mon haut pour lui montrer mon épaule et l'impact de balle qui est visible. " Au début, tout allait bien entre nous. Vraiment très bien. Puis, quand il a voulu emménager ici et voyant que j'étais un peu rétrécissante, il s'est montré pressant, oppressant et il me suivait ou me faisait suivre. " Je remonte mon haut et serre mes jambes contre moi. Oh bon sang. Je le savais tordu mais de là à faire ça.. J'hoche la tête. " Quand je lui ai dit que je voulais tout arrêté, il est devenu et.. il m'a tiré dessus. Je n'avais plus entendu parlé de lui. Mais depuis quelques jours, j'avais l'impression d'être épiée.. et.. enfin.. je ne .. " Ma gorge se serre. Je n'ai pas envie de pleurer. Je me retiens. " J'ai eu la trouille... " je chasse rapidement des larmes.
J'avais eu peur d'arriver trop tard, de la retrouver morte quelque part dans sa maison. Je fus rassuré quand je la sentis se serrer contre moi, elle n'avait rien hormis qu'elle était en état de choc bien sur. Le fait de savoir que quelqu'un lui voulait du mal me rendait fou, comment vouloir du mal à une jeune femme comme Arizona ? J'allais tout mettre en oeuvre pour arrêter cet homme à présent et il était hors de question de laisser Arizona seule. Après avoir appeler du renfort je m'étais posé sur le lit avec elle je devais lui posé des questions essentielle pour avoir une chance d'arrêter le coupable. " Non. Je ne l'ai pas vue. " Heureusement que je l'avais aperçu trois secondes quand il était sortit de chez elle. " Mais je pense savoir qui c'est. Malcolm. Mon... Hm.. Mon ex. " Je relevais les yeux vers elle surpris. Je n'étais pas surpris qu'elle ait eu un copain et que je n'en sache rien, bon un peu quand même, j'étais surtout surpris de savoir qu'elle pensait que son ex puisse faire ce genre de chose. " Developpe. " Il allait m'en falloir beaucoup plus pour que je comprenne exactement dans qu'elle situation elle se trouvait. " Je.. Ça.. S'est plutôt mal fini tous les deux. Très mal même. Au début, tout allait bien entre nous. Vraiment très bien. Puis, quand il a voulu emménager ici et voyant que j'étais un peu rétrécissante, il s'est montré pressant, oppressant et il me suivait ou me faisait suivre. Quand je lui ai dit que je voulais tout arrêté, il est devenu et.. il m'a tiré dessus. Je n'avais plus entendu parlé de lui. Mais depuis quelques jours, j'avais l'impression d'être épiée.. et.. enfin.. je ne .. J'ai eu la trouille... " Je passais mes mains sur mon visage et dans mes cheveux en bataille. Je n'en revenais pas, elle s'était faite tirée dessus, suivre par son ex et elle n'avait jamais cru bon de venir m'en parler ? Je pensais qu'elle me faisait un peu plus confiance que ça. Oui mon ego était blessé je ne peux pas dire le contraire, je me calmais cependant je ne devais pas me mettre à lui crier dessus pas après ce qu'elle venait de vivre. Après un moment de silence. " Pourquoi tu n'es pas venu me voir ? Pourquoi tu m'as jamais parler de tout ça ? Tu te fais tiré dessus et tu ne dis rien ?! T'aurais pu mourir ce soir et j'aurais fait quoi moi ? Je ne peux pas te perdre toi aussi ! " J'étais en colère même si je gardais un ton plus ou moins normal. Je ne voulais pas la perdre elle aussi je ne le supporterais pas. " Prépare tes affaires, tu viens chez moi le temps que tout ça soit réglé. " Je ne lui laisserais absolument pas le choix, j'allais la suivre comme son ombre s'il le fallait.
Il me demande des comptes ou je rêve?! Je plisse légèrement les yeux et me redresse et finit par reculer un peu. Et il me cri limite dessus. Mais.. J'hoche la tête. Je suis en plein cauchemar et je vais me réveiller, hein?! Je sens ma respiration s'accélérer à nouveau. Non.. Je dois contrôler. Çà suffit les crises d'angoisses. Mais c'est plus fort que moi. Je sens ma gorge se serrer, ma respiration qui se fait plus complexe. Enfin.. J'ai mal. Je passe une main sur mon cou. Je sens également les larmes me monter dans les yeux. " J'ai rien dit parce qu'on venait d'apprendre le diagnostic d'Amalya et que j'ai fait appel à policier. Et pour Amalya, vous êtes partis quelques temps en voyage. Je voulais pas gâcher cette chance que tu avais de passer du temps avec elle. Tu ne peux me reprocher ça! Tu n'en as pas le droit! Et après tout ça, j'ai emménagé ici et ça allait nettement mieux! " Je tremble, j'ai l'impression que je vais m'effondrer à tout moment. Je finis par me mettre en boule contre un mur. Je pose mon front contre mes genoux et tente de me calmer. Je plante mes mains dans mes cheveux. Respire.. Ça va aller. Je reste dans cette position plusieurs longues minutes afin de me calmer. Quand c'est plus ou moins le cas, je me redresse et souffle légèrement. J'attrape un sac et y mets quelques affaires sans un mot. C'est vrai.. Malcolm ne m'a pas tué ce soir. Pourquoi? Et il me laissait en paix. Alors pourquoi revenir comme ça? Je plisse les yeux. Ça signifie juste que.. Il n'a pas fini. Je le connais suffisamment que pour savoir que s'il est revenu... Je tourne la tête vers lui. " Je suis désolée n'avoir rien dit. Mais.. Un policier est au courant de tout ça. Et sais que tu sauras qui c'est en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ne lui en veux pas. C'est moi qui lui ai demandé de ne rien dire.. Parce que je ne voulais pas te mettre ça en plus sur le dos. Je suis désolée. " Je passe une main sur mon visage et attrape encore quelques vêtements avant de fermer mon sac.
Ce que je venais d'apprendre me laisser sur les fesses, Arizona a un psychopathe qui la suit partout et je ne l'ai jamais su. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne m'avait rien dit, j'étais pourtant le mieux placé pour faire en sorte qu'il ne recommence pas ! J'étais assez en colère me sentant tout simplement comme un con ignorant, le fait qu'elle m'ait caché ça à moi me blesser dans le fond. " J'ai rien dit parce qu'on venait d'apprendre le diagnostic d'Amalya et que j'ai fait appel à policier. Et pour Amalya, vous êtes partis quelques temps en voyage. Je voulais pas gâcher cette chance que tu avais de passer du temps avec elle. Tu ne peux me reprocher ça! Tu n'en as pas le droit! Et après tout ça, j'ai emménagé ici et ça allait nettement mieux! " Comme ci cela était une excuse valable ! Bien sur que j'avais le droit de le lui reprocher du moins j'étais assez en colère pour lui faire cette reproche sur le coup. " Bien sur que j'en ai le droit ! J'aurais pu au moins faire en sorte que les meilleurs soient sur le coup et ce psychopathe serait enfermé au lieu de te courir après ! " Si il y a bien une chose que je déteste c'est que l'on prenne les décisions à ma place, j'aurais pu décidé de profiter des derniers instants avec Amalya tout en faisant en sorte qu'elle soit protégée comme il se doit. Elle n'avait vraiment pas besoin que je m'en prenne à elle là tout de suite mais c'était plus fort que moi. Je la laissais se calmer dans un coin de la chambre tandis que j'essayais de me calmer également. " Je suis désolée n'avoir rien dit. Mais.. Un policier est au courant de tout ça. Et sais que tu sauras qui c'est en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ne lui en veux pas. C'est moi qui lui ai demandé de ne rien dire.. Parce que je ne voulais pas te mettre ça en plus sur le dos. Je suis désolée. " Autant dire que ce policier allait entendre parler de moi et peu importe qui il serait, j'ai confiance en mes officiers et si l'un deux ma cacher un truc pareil ce n'était pas la peine qu'il compte sur ma confiance à l'avenir. " Pas autant que moi. Qui est-ce qui s'est chargé de ton affaire ? " Qu'elle me le dise ou non demain il serait dans mon bureau car j'allais le trouver. J'entendis du bruit en bas les renforts devait être arrivé. " Change toi je t'attends en bas. " Je descendis rapidement les escaliers avant de parler un peu aux agents présent, ils allaient relevé les empruntes et rechercher ce fameux Malcolm. Une voiture resterait également dans les parages. C'est debout appuyait sur ma voiture, les bras croisés que j'attendais Arizona.
C'est un cauchemar. S'il vous plait, faites que cela soit un cauchemar et que je me réveille. Je déteste cette situation. Je déteste tout ça. Je déteste qu'il soit en colère contre moi. Je le laisse quitter ma chambre, je ferme les yeux. J'aurais du appeler Hailey ou Liam. Je soupire légèrement. Je n'ai même pas la force de faire quoique ce soit. Je recule jusqu'à mon lit et m'y assois. C'est dans des moments comme ça que tu me manques Amalya. Tu aurais su quoi dire à Castiel tout comme tu aurais su quoi me dire. Je pose le sac sur mes jambes et le serre contre moi tout en me remettant à pleurer. C'est incroyable comme, sur le moment, je peux me sentir affreusement seule. J'ai besoin de ses bras, de la douceur de sa voix qui me réconforterait, qui m'assurerait que tout ira bien. Je sais très bien qu'elle m'aurait gardé dans ses bras, m'aurait embrassé le front pour ensuite me serrer contre elle. On serait resté comme ça le temps que je me calme. Et puis, le temps que je me change, elle serait allée voir Castiel et aurait su trouver les mots pour le calmer et arranger les choses. Mais là, je suis seule comme une pauvre fille dans sa chambre à serrer un sac contre elle pour essayer de recréer la sécurité qu'elle aurait retrouvée dans les bras de son amie. Je prends mon visage entre mes mains et me frotte les joues pour me forcer à me reprendre. J'inspire -difficilement- et souffle plusieurs fois avant de me lever et de me changer. J'attrape mon téléphone et le glisse dans la poche de mon sac. Je regarde autour de moi et prend le cadre qui est posé sur ma table de nuit. J'aime cette photo. On était en vacances avec Amalya, près d'un lac et on sourit. Tout simplement. Lui aussi, je le glisse dans mon sac. Je passe vite-fait dans la salle de bain et attrape un nécessaire de toilette avant de descendre les marches. J'observe en vitesse les policiers qui se mettent déjà au travail. J'ai envie de leur crier de ne toucher à rien mais.. je garde le silence et traverse la pièce jusqu'à la sortie. Je mets un pied dehors et respire profondément, prenant ainsi une bouffée d'air frais. Je descendes les trois petites marches du perron et m'approche de Castiel et de sa voiture. Je m'arrête près de lui et tourne la tête vers ma maison. Elle me semblait si.. protectrice avant.. Elle m'avait tout de suite plu avec son petit jardin de devant, son petit perron, son allure vieillotte mais authentique. Je me retiens de ne pas fondre en larmes une fois de plus et tourne la tête vers Castiel. " Je peux aller ailleurs que chez toi si tu veux.. C'est pas un soucis. " Je suis certaine que si j'en parle à Liam ou Hailey, ils accepteront de me loger quelques jours chez eux. Et vu.. l'électricité qu'il y a entre nous, je n'ai pas envie de m'imposer et qu'il me regarde comme si j'allais.. j'en sais rien. Je n'ai pas envie de son regard désapprobateur, furieux et le pire se serait celui de la pitié. A nouveau, je serre le sac contre moi.
J'étais dur avec elle, je le savais très bien mais je n'avais pas réussi à retenir ma colère, je lui en voulais oui de m'avoir cacher quelque chose d'aussi énorme. Elle aurait pu se faire tuer alors que cette fois ci j'avais les capacités pour faire en sorte qu'il ne lui arrive rien. La laissant préparer ses affaires je l'attendais dehors adosser à la voiture le regard dans le vide, je me calmais un peu. Elle finit par réapparaitre devant moi, je l'observe regarder sa maison comme ci elle lui disait au revoir, je pouvais comprendre que ce ne soit pas facile de partir pour elle mais tant que cet individu ne sera pas derrière les barreaux il est hors de question qu'elle reste ici. " Je peux aller ailleurs que chez toi si tu veux.. C'est pas un soucis. " Me décalant je lui ouvrais la portière pour qu'elle grimpe à l'intérieur. Je fis ensuite le tour de la voiture et me mis derrière le volant prenant la route de chez moi. Cette fois ci j'allais évité de grillé les feux rouges. Je restais silencieux durant tout le trajet, je tentais de réfléchir à tout ça et surtout je tentais de me calmer, m'emporter ainsi avait été déplacer alors que quelqu'un était entré par effraction chez elle. Une fois garer je sortis et ouvris la porte de chez moi, je n'avais pas pris le temps de la fermer à clé même les lumières étaient encore allumée. Fermant la porte derrière elle je dis doucement : " Je te laisse ma chambre, je vais juste changer les draps. " J'emportais ses affaires jusqu'à destination et pris un drap propre pour remplacer celui dans lequel j'avais précédemment dormis. Une fois fait je pris simplement un oreiller et une couverture et je les emmenais sur le canapé du salon. Revenant dans la chambre je m'appuyais contre le battit de la porte. " Je suis désolé je m'être emporté. C'était inapproprié. Tu n'avais pas besoin que je m'en prenne à toi. Excuse moi.. " Je savais très bien d'ou venait le problème, le fait de savoir que je pouvais la perdre elle aussi à tout moment m'était insupportable. Il était peut-être temps que je franchisse le pas, que je prenne des risques sinon comment vivre ? " Tu sais, je ne supporterais pas de te perdre toi aussi .. " Il valait mieux qu'elle le sache.
Le trajet de chez moi à chez lui me parait interminablement long tant je perçois l'électricité qu'il y a entre nous. Et pour être honnête, je déteste ça et je redoute le moment où l'on sera arrivé à destination. Je pose ma tête contre la vitre du véhicule tandis qu'il redémarre après un feu rouge. Je ferme un instant les yeux et essaie de me vider la tête afin de ne pas penser à ce qu'il m'attend une fois chez lui. Je rouvre les yeux une fois la voiture stationnée. Je le regarde aller jusqu'à chez lui et je sors de la voiture à mon tour. J'ai du lui faire une belle frayeur. C'est limite si sa porte n'était pas encore grande ouverte. J'entre sans un mot. Je préfère me faire "oublier" un moment. Même si le fait qu'il me donne son lit me gêne énormément. Je préfère acquiescer en silence plutôt que de remettre de l'huile sur le feu. Je reste debout, plantée là comme une autiste à fixer un point imaginaire et à le laisser faire ce qu'il a à faire. En fait, je réfléchis à ce qui vient de se passer. Pourquoi Malcolm serait-il revenu maintenant? Est-ce qu'inconsciemment je le savais car depuis quelques jours, j'avais l'impression d'avoir posé un objet à tel endroit et je le retrouvais tout à fait ailleurs. Je perdais les pédales à ce point ou pas? Ou se pourrait-il qu'il ait déjà réussi à entrer pour changer mes affaires de place? Comme avec l'ouvre-bouteille? Je.. cligne les yeux et bouge la tête quand Castiel me prend le sac des mains et le pose sur le lit. Il emporte ensuite un oreiller et une couverture qu'il emporte sans doute dans le salon. Je fais quelques pas et rejoins mon sac que j'ouvre avant de me retourner quand il me parle et s'excuse. Je pose le cadre sur le lit avant de m'approcher un peu. " .. Disons simplement que l'on est quitte. Moi qui te hurle dessus au commissariat, toi chez moi. " Je souris vaguement avant de passer une main sur ma nuque. Je crois que, de toute manière, je n'arriverai pas à dormir le restant de la nuit. Je baisser légèrement la tête avant de relever les yeux vers lui. " Tout comme je ne supporterais pas de te perdre non plus. " Je souris un peu. J'hésite un instant mais je viens le prendre contre moi. Non, je ne sais pas ce que je ferais si je venais à le perdre lui aussi. Et je ne préfère pas me l'imaginer de toute manière. Je le serre un peu contre moi et me retiens de fondre en larmes une fois de plus. " Merci d'être venu. " S'il n'avait pas répondu, je crois que le temps de composer un autre numéro de téléphone, mon agresseur serait entré et va savoir ce qu'il se serait passé. J'en frissonne rien que d'y penser. J'hoche légèrement la tête et recule un peu. " Honnêtement, prends ta chambre, je ne pense pas que j'arriverai à fermer l'oeil.. " Je souris légèrement. Autant que lui dorme. Il travaille le lendemain. Moi, non.
Durant le trajet j'avais fait la part des choses sur les événements qui venaient de ce passé, elle m'avait caché quelque chose d'important mais je n'arrivais pas à lui en vouloir très longtemps ça a toujours été comme ça avec elle. De plus elle n'y pouvait pas grand chose si son ex petit ami était un psychopathe de première. Une fois chez moi je lui avais cédé ma chambre, on m'a éduqué comme ça quand un invité vient chez vous il faut lui laisser votre chambre. Après avoir fait le nécessaire je m'étais excusé auprès d'elle pour mon comportement excessif. " .. Disons simplement que l'on est quitte. Moi qui te hurle dessus au commissariat, toi chez moi. " Je souris rapidement amusé, elle n'avait pas tord le compteur était remis à zéro mais tout de même je n'avais pas été juste envers elle. " C'est vrai mais quand même c'était déplacé. " Elle avait besoin de soutiens, d'être rassurée et non pas de recevoir un sermon en prime, c'est mon côté trop protecteur qui avait été dur avec elle. Je voulais simplement la savoir en sécurité, je n'avais aucune envie de la perdre elle aussi. Je le lui fis d'ailleurs savoir, c'était important pour moi qu'elle le sache et pour une fois j'avais un peu le courage de le lui dire. " Tout comme je ne supporterais pas de te perdre non plus. " Je gardais mon regard dans le sien un petit sourire aux lèvres. Notre relation change je le sens bien, est-ce que c'est pour le pire ou est-ce que c'est pour le meilleur ça je n'en sais encore rien. Je passais mes bras autour d'elle, le fait de la sentir à nouveau contre moi ne m'aider pas à faire le tri dans mon esprit cela ne servait qu'à l'embrouiller d'avantage. " Merci d'être venu. " Je souris déposant mes lèvres sur ses cheveux : " C'est normal, c'est mon travail de sauver les belle demoiselles en détresse. " Je la regardais en souriant, je n'avais pas hésité un seul instant à partir de chez moi suite à son appel. Je ne me souviens d'ailleurs pas comment j'ai réussi à m'habiller en moins de 20 secondes mais ce devait être dut à la monté d'adrénaline. " Honnêtement, prends ta chambre, je ne pense pas que j'arriverai à fermer l’œil.. " Je la relâche dans elle se recule un peu, je garde mon regard dans le sien lui répondant simplement : " Tu sais après une dose d’adrénaline pareil je ne suis pas prêt de me rendormir, tu m'as fichu une peur bleue ! Je te propose un truc. Tu me dois encore un film avec double supplément maintenant, on a cas se poser devant la télé si on arrive pas à dormir on se fera la conversation et si tu t'endors je veillerais sur toi, d'accord ? " Je retournais au salon chercher mon oreiller et le remis en place dans le lit, je retirais mes chaussures avant d'allumer la télé de ma chambre et je me posais dans le fond de mon lit.
On allait être deux insomniaques pour le reste de la nuit. Je souris légèrement. C'est vrai que je lui dois encore un film et plus encore. Mais je doute fortement que l'on trouvera un film à regarder à cette heure-ci de la nuit. Soit, on parlera dans ce cas. Je l'imite et retire mes.. Tiens.. Qu'est-ce que j'avais mis aux pieds? Ah.. Mes vieilles tennis à moitié défoncées rouges. Soit, je les retire et attrape le sac que je pose par terre avant de prendre place près de lui et de river mes yeux sur le petit écran de la chambre. " Je dois être la seule personne de la ville à ne pas avoir de télé dans sa chambre... " C'est vrai, j'ai toujours refusé -même plus jeune- d'avoir une télévision dans ma chambre. J'estime que cet endroit est limite sacré et n'a pas le droit d'être pollué par de la lumière vive et synthétique comme celles que l'on retrouvent dans le petit écran. Ma chambre est une véritable bibliothèque à elle seule. Et encore, si je ne me contenais pas, je crois que même mon lit serait fait en bouquins. Mais là, cette nuit, ce matin, peu importe, je peux comprendre l'intérêt d'avoir la télé dans sa chambre. Je m'installe mieux et fixe les images défiler. A trois heures du matin, il faut avouer qu'à part des films pour adultes et des reportages sur la chasse ou la pêche, il n'y a pas grand chose.. Le premier, ce n'est pas vraiment mon truc et le second.. C'est un somnifère en soit. Donc.. Pourquoi pas mais voir des animaux se faire tuer alors que moi aussi j'ai failli y passer cette nuit, ça ne m'enchante pas trop.. Alors.. J'engage la conversation. " Pourquoi tu es devenu policier ? " Je quitte l'écran des yeux et les pose sur lui. C'est vrai, je ne lui ai jamais demandé pourquoi ce chemin plutôt qu'un autre. Même si ce métier lui va très bien.. Enfin, je sais pas, j'ai envie de savoir pourquoi. " Tu as toujours voulu faire ça? " Je souris légèrement.
Le froid qu'il y avait entre nous venait à présent de disparaître avec les excuses que je venais de lui faire. Je n'aurais pas aimer rester plus longtemps en froid avec elle et j'avais eu tord de m'emporter comme cela, protégeant la justice de mon métier je ne pouvais pas laisser cette injustice régné dans mon appartement. Nous avions opté pour regarder la télé ensemble et si rien n'étais intéressant ou si ne nous parvenions pas à dormir il y aurait toujours le moyen de discuter. A cette heure ci nous ne devions pas compter sur des films géniaux, il n'y a que des navet à cette heure ci ou des spectacle étrange de danse contemporaine auquel je ne comprend absolument rien. Pour le moment c'était un reportage barbant sur une civilisation qui vive de la pêche aux crabes, passionnant.. " Je dois être la seule personne de la ville à ne pas avoir de télé dans sa chambre... " Tournant la tête vers elle je me mis à rire, la mienne ne me servait que rarement souvent je rentre du travail, je prend une douche et je me couche je n'ai généralement pas le temps ni la force de me mettre devant la télé ou alors en cas de simple insomnie. " Oh je regarde pas plus que ça la télé, c'est surtout quand je n'arrive pas à dormir, ça m'occupe. " Je lui souris avant de rivé mes yeux sur la télé, j'avais peur de zappé et de tomber sur un film peu convenant je préférais donc rester sur les pêcheurs de crabes s'était plus prudent. Le reste de la nuit risquait d'être vraiment long si l'un comme l'autre restons insomniaque, l'idée de mettre un dvd me passant en tête je réfléchissais à ce que j'avais comme film chez moi. La dernière fois que j'ai acheté un dvd remonte à au moins quatre ans, les films récents je ne connais pas non. Puis je revins à la réalité quand Arizona me posa une question. " Pourquoi tu es devenu policier ? Tu as toujours voulu faire ça? " Je souris s'était une très bonne question et peu de gens me la poser c'est vrai. Me tournant à mon tour sur le côté je lui racontais donc. " Depuis tout petit j'aimais ce métier mais c'est dans l'année de mes huit ans que j'ai vraiment su que c'est ça que je voulais faire. On se baladait dans la rue avec ma grand mère, je lui donnais la main et on discutait. Un homme est passé à côté de nous à a attraper le sac de ma grand mère avant de commencé à courir. Le pauvre avait mal choisis la grand mère, la mienne était encore en pleine forme et elle s'est mise à lui courir après. Elle a fini par le rattraper et il a eut le droit au pire sermon de sa vie. " Je me mis à rire, ce souvenir était un des plus beau de mon enfance. Mes grand parents avaient toujours été un modèle pour moi. " Depuis j'ai toujours dis que je ferais comme elle et que j'arrêterais les voleurs. " Je faisais bien plus qu'attraper les voleurs à présent mais c'est de la que venait la base de mon ambition. Je suis bon dans mon travail et c'est pour cela que j'y consacre beaucoup de temps.
Je le fixe me raconter le comment du pourquoi du fait qu'il soit policier maintenant. Je souris un peu et hoche la tête. C'est trop mignon. J'imagine déjà la mamie et ça me fait rire un peu à mon tour. " Quel cran ta grand-mère! Incroyable! " Je souris un peu. C'est pas la mienne qui aurait fait ça. C'est rare les personnes que je n'apprécie pas mais ma grand-mère paternel, je ne l'ai jamais appréciée. Une pince sans rire à qui rien ne plait. Enfin soit. " Je suis certaine que ça a du lui plaire comme idée de métier! " Je souris à nouveau. Encore une fois, quelle grand-mère! c'est impressionnant, beaucoup se serait mise à hurler rien de plus. Je crois que même moi, je me serais mise à crier plutôt qu'à courir derrière mon voleur. Comme cette nuit. Je ne me serais très mal vue courir derrière Malcolm. Et encore.. Si seulement c'était vraiment lui. Je ne suis plus certaine de rien. Il est assez tordu que pour payer quelqu'un pour le faire à sa place et ainsi brouiller les pistes. Je baisse les yeux un moment. C'est un cauchemar tout ça. Je me redresse légèrement. Est-ce qu'il m'aurait vraiment tuée ou le but était de m'effrayer? Ou pire encore? Mais qu'est-ce qui aurait pu être pire? Hm.. Je soupire légèrement. Je dois arrêter de penser à ça. Ça me donne le tournis d'ailleurs. " Et sinon? Tu as déjà.. Enfin.. Je ne sais toujours pas si c'est d'actualité d'ailleurs.. tes vacances..? " J'avoue que changer d'air, pour la peine, cela me faire du bien. Peut-être pas de pays. Quoique, la Nouvelle-Zélande est à cinq heures de vole. J'ai toujours voulu y aller. Et comme je suis une fan inconditionnel de l’œuvre de Tolkien, ça serait parfait. Mais.. Oh! Je devrais me programmer ça tant que je suis en vacances tiens. Oui, demain, je vais regarder ça. " Je comprendrais que tu ne veuilles plus partir en vacances. Enfin, avec moi du moins. " Je souris légèrement et me rallonge un peu. C'est ça.. Parler de tout et de rien ça fait du bien. Je replace rapidement une mèche de cheveux derrière mon oreille et le fixe.
Raconter ce souvenir de ma grand mère m'amusait beaucoup car oui il ne fallait pas la chercher elle savait se défendre pour une vieille dame. Elle m'avait appris beaucoup de valeur pour la générosité et le combat pour la justice c'est grâce à elle si je suis devenu qui je suis finalement. Je me dis alors que si elle était encore en vie elle m'aurait mit un énorme bien au cul si elle su que j'avais tenté de mourir.. " Quel cran ta grand-mère! Incroyable! " Je souris, c'était le mot, elle était incroyable. J'ai beaucoup souffert quand elle nous a quitté mais cela remonte à plusieurs années déjà. " Je suis certaine que ça a du lui plaire comme idée de métier! " Je regardais un peu dans le vide souriant bêtement me souvenant de tout ce qu'elle m'avait dit quand je lui avais annoncé que plus tard je ferais régné l'ordre, c'est presque si son rêve se réalisé je me souviens encore de la lueur dans ses yeux. " Oui elle était très fière de moi.. " Je me mis finalement sur le ventre n'en ayant rien à faire de ce qu'il y avait à la télé, bras croisés je posais ma tête dessus l'observant. Je finis par attrapé la télécommande et éteignit la télé c'était beaucoup mieux de discuter et d'en apprendre encore un peu plus sur l'autre. " Et sinon? Tu as déjà.. Enfin.. Je ne sais toujours pas si c'est d'actualité d'ailleurs.. tes vacances..? " Je n'avais pas oublié pour une fois, tout était arrangé de mon côté mais c'est vrai que je ne lui en avais pas encore parler. " J'ai réussi à avoir les deux dernières semaines de aout " Avec les événements de ce soir je n'étais plus certain qu'elle veuille partir avec moi, je m'étais montré injuste envers elle et je comprendrais bien qu'elle veuille partir seule, apparemment elle pensait la même chose que moi. " Je comprendrais que tu ne veuilles plus partir en vacances. Enfin, avec moi du moins. " Je me mis à rire " Dis pas de bêtises, j'ai pas changé d'avis et toi ? " Je me redressais sur mes coudes avant de faire une grimace, cette douleur dans mon dos était encore présente, une mauvaise chute pendant une poursuite qui s'était passé il a plusieurs jours déjà. Ce ne devait être qu'un nerf ou un muscle froissé rien de très alarmant mais c'était un peu désagréable. " Je dois avoir un nerf de coincé dans le dos ça me fait mal depuis plusieurs jours.. " J'ai un métier dangereux les blessures sont fréquentes même si celle ci n'avait rien de bien grave.
La grand-mère de Castiel devait être un phénomène à elle toute seule. J'en souris légèrement. Et j'avoue que j'aurais aimé la rencontrer. Mais la manière dont il parle d'elle, j'ai bien compris qu'elle n'était plus de ce monde. Contrairement à la mienne. Cette vieille peau de bique s'accroche à la vie comme un rat à son navire. C'est lamentable. Je déteste penser comme ça envers quelqu'un mais cette vieille dame est vraiment la caricature de la vieille emmerdeuse. Enfin soit. Passons. Et.. Les vacances. Les deux dernières semaines d'aout. J'hoche la tête. J'irai la semaine d'avant dans ma classe pour la préparer dans ce cas. " Non.. Je n'ai pas changé d'avis. J'irai la semaine précédente préparer ma rentrée, ma classe. Ça ira. " Je lui souris un peu. Reste à savoir où aller. Note qu'il ne faut pas aller loin. La plage me convient. Ce n'est pas si loin que ça et ça change d'air. " Tu as une idée de la destination? " Je souris à nouveau avant de froncer les sourcils en le voyant grimacer. Je me redresse légèrement. " Ça va? " Je le fixe avant d'acquiescer à son explication. Je me lève un peu et pose mes mains sur mes hanches. " Tu as de l'huile ici? Enlève ton t-shirt. " Je sors la chambre pour aller voir dans la cuisine. Bon.. l'huile d'olive fera l'affaire. Ça ne sentira pas aussi bon que l'huile au jasmin que j'ai.. Ah.. Peut-être dans ma trousse de toilette. Je repose l'huile d'olive et revient dans la chambre pour prendre mon sac. Je sors ma trousse et fouille dedans. Je souris légèrement en attrapant le petit flacon. " J'ai le remède miracle. Allez.. Couche-toi sur le ventre et enlève-moi ton t-shirt. Ne me regarde pas comme ça. Tu veux que ça se décoince ou pas? " Je le fixe en souriant un peu.
Mes souvenirs avec ma grand mère compte beaucoup pour moi et je m'en remémore quelques uns de temps en temps en souvenir du bon vieux temps, le temps où tout était plus simple et plus joyeux. J'aurais aimé qu'elle reste plus longtemps parmi nous mais une attaque cardiaque me l'avais prise elle aussi à ce moment là c'est Amalya qui m'a soutenue. Nous en étions revenu au sujet des vacances, je n'avais pas changé d'avis prendre des vacances me ferait beaucoup de bien je pense. " Non.. Je n'ai pas changé d'avis. J'irai la semaine précédente préparer ma rentrée, ma classe. Ça ira. " Je lui souris ravi d'apprendre qu'elle n'avait pas changé d'avis, si elle avait eu d'autres projet j'aurais très certainement annulé mes vacances. " Tu as une idée de la destination? " La regardant je lui répondis : " A vrai dire je comptais te laisser choisir, je te suivrais où tu veux. " Le soleil, la montagne, la jungle je n'avais aucune préférence ce n'est pas mes vacances en elles même qui compter c'était plutôt la personne avec qui j'allais les passer. Un mal de dos me repris ensuite, je devais avoir une contracture muscle rien de bien grave mais quelque chose d'assez gênant pour me faire grimacer. " Tu as de l'huile ici? Enlève ton t-shirt. " Je relevais la tête vers elle. " De l'huile ? Euh je ne sais pas, tu sais tu dois mieux connaître cette maison que moi.. " Je n'y suis que très rarement je fais un peu de ménage de temps en temps mais c'est rare. Je la vis ensuite disparaître quelques instants, je me tournais sur le dos m'allongeant complètement sachant que cela me faisait un peu de bien puis je vis revenir Arizona. Tournant la tête vers elle je la regardais fouillé dans ses affaires. " J'ai le remède miracle. Allez.. Couche-toi sur le ventre et enlève-moi ton t-shirt. Ne me regarde pas comme ça. Tu veux que ça se décoince ou pas? " Je ne comptais pas désobéir, me redressant je retirais donc mon t-shirt avant de me placer sur le ventre je croisais les bras pour y poser ma tête. " J'espère que ton remède miracle va fonctionner. " J'entendis qu'elle prenne place.
Je le laisse retirer son haut. Pendant ce temps, je relève les manches de mon pull et chauffe un peu le flacon d'huile dans mes mains. J'attends qu'il s'installe correctement et confortablement avant de venir au dessus de lui et se m'installer sur ses fesses. Bon, c'est gênant mais c'est le meilleur endroit pour faire un bon massage sans table appropriée. J'ouvre le flacon et, afin qu'il ne soit pas surpris par la fraicheur du produit, je verse quelques gouttes dans le creux de ma main. Je referme la petite bouteille et fait couler doucement le produit sur le dos -musclé- de Castiel. Je me frotte un peu les mains et commence à étaler le produit. Je commence par de long et grands effleurage de sa peau avant de partir du bas de son dos et de remonter vers sa nuque en appuyant délicatement le longe de sa colonne. Une fois à la nuque, je fais quelques petits mouvements puis je suis la courbure des épaules, ses flancs et je reviens au bas de son dos et remonte à nouveau mais cette fois-ci en me dirigeant vers son épaule gauche sur laquelle je m'attarde un peu en la massant puis à nouveau un effleurage sur son dos et me revoilà dans le creux de ses reins. Je recommence mais pour aller sur son épaule droite cette fois-ci. Et.. je plisse un peu les yeux en sentant un noeud juste sous l'omoplate. " C'est ici, non? " J'appuie un peu, sans faire mal, pour bien cibler l'endroit. Lentement, je fais rouler sa peau entre mains doigts et m'applique à défaire le nerfs endolori. Je me recule un peu et repart du pas de son dos pour remonter et revenir sur la zone sensible. Je me penche légèrement vers lui avant de donner une pression plus fluide et agréable aux mouvements. C'est comme ça que l'on me l'a appris en formation. Alors je m'applique. " Sinon, ce sont nos vacances, on choisit ensemble. Ca te faire du bien autant que pour moi. " Je souris un peu tout en continuant mon massage. J'adore cette huile. Il ne faut pas en mettre de trop pour avoir un bon résultat. Elle est fluide, légère et son parfum est délicat et léger aussi. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle n'est pas si grasse que ça et c'est vraiment bien pour un massage. Je reviens sur sa nuque un instant avant de repartir vers le bas de son dos puis de remonter. " Dis-moi ce qui te ferait envie. Comme destination. " Je souris un peu. Heureusement qu'il ne me voit pas. Je crois que mon "faux" lapsus l'aurait fait mourir de rire à me voir rougir comme une collégienne. Pourtant, je ne pensais pas à mal. Bref! Le massage. Je m'y replonge en me taisant. Vaut mieux plutôt que je continue à dire des bêtises. " Ça va un peu mieux? "
Sur ordre d'Arizona je venais de prendre place sur le ventre après avoir retiré mon t-shirt, elle allait peut-être parvenir à me faire partir ce nœud qui me faisait si mal à l'épaule. Je suis plutôt fan des massages en général étant de nature tendu, ça fait du bien parfait de lâché prise et de se laisser aller. C'est ce que je comptais faire. Arizona s'installa sur mes fesses, ça ne me gênait pas plus que ça à vrai dire, puis elle commença à me masser. L'odeur de l'huile ne tarda pas a arriver à mes narines et cela sentait très bon je dois l'admettre. Yeux fermés je me laissais aller, me détendant de minutes en minutes. De temps en temps un frisson me parcourait l'échine mais c'était agréable. Puis je sentis qu'elle passa sur le noeud en question et elle aussi venait de le sentir d'ailleurs. " C'est ici, non? " Je grimaçais avant de lui répondre : " Oui c'est là. " Elle se mit donc a travailler sur la zone, au début c'était douloureux mais cela se calmer au fur et à mesure qu'elle passait dessus. Arizona savait exactement ce qu'elle était entrain de faire je m'en rendais bien compte et je ne savais pas qu'elle savait aussi bien masser. J'étais à présent complètement détendu à la limite du sommeil profitant de ce moment. " Sinon, ce sont nos vacances, on choisit ensemble. Ca te faire du bien autant que pour moi. Dis-moi ce qui te ferait envie. Comme destination. " Un sourire s'afficha sur mes lèvres le fait qu'elle ait ajouté rapidement qu'elle parlait de destination m'amusait comme ci j'aurais pu comprendre autre chose. Certes ça m'a traversé l'esprit mais je n'allais pas le lui dire. " D'accord. Hmm je ne sais pas j'aime assez les îles Hawaï par exemple, les USA, on pourrait partir sur un road trip au états unis, longé la route 66. Il y a tellement de possibilité. Et toi tu aimerais quoi ? " Après s'être arrêter quelques instants elle reprit le massage, je dois dire que ça aller beaucoup mieux mais que ce moment étant tellement agréable que je n'avais pas vraiment envie qu'il se termine. Encore une fois cette proximité était plus qu'agréable et il fallait se rendre à l'évidence je ressentais bien quelque chose pour elle. " Ça va un peu mieux? " Je ne sais pourquoi je me remis sur le dos sans qu'Arizona n'ait à bouger, je me redressais ensuite me retrouvant de se fait très proche d'elle. " Ca va beaucoup mieux, tu es magicienne avoue. " Je lui souris avant de laisser mon regard sombrer dans le sien. Je replaçais une de ses mèches de cheveux avant de faire glisser mes doigts sur sa joue. J'avais envie de l'embrasser, il n'y avait plus que ça qui compter pour moi, Amalya n'était pas dans mon esprit il n'y avait que Arizona à cet instant précis. M'approchant encore doucement mon coeur se mit à battre plus fort et quand mes lèvres rencontrèrent les siennes il accéléra d'avantage.
Je continuais le massage alors qu'il me parle d'Hawaï, puis des Etats-Unis. A dire vrai, je ne m'étais pas vue aller aussi loin mais.. Pourquoi pas. Je souris légèrement à ses propositions. " Pourquoi pas mais.. Est-ce qu'on aura assez de temps pour faire tout ça? " Je grimace légèrement. Je n'ai l'impression qu'avec une semaine, on aurait assez. Ou alors on rentrerait plus fatigué qu'au départ. Mais une fatigue différente, je dois l'avouer. " Je ne pensais pas à aller si loin en fait. Mais pourquoi pas! Hawaï doit être superbe! " Je souris légèrement et je ne me suis même pas rendue compte qu'en parlant de destination, j'avais arrêter de le masser. J'imagine Hawaï, sa verdure, ses couleurs, les personnes qui y vivent, les fruits, les plages. Je souris légèrement et écarquille les yeux en le sentant bouger sous moi après sa réponse au fait que ça aille mieux. Je le fixe et le laisse replacer une mèche de mes cheveux. Le contact de ses doigts sur ma joue m'électrise complètement. S'il n'y avait mon thorax, mon cœur bondirait hors de ma poitrine. Il bat tellement violemment que ça me ferait presque mal. Mais c'est une douleur amplement gérable. Et ses yeux.. Ses yeux si bleus, si clairs mais si profonds, m'hypnotisent complètement. Je ne bouge pas. J'en suis incapable en fait. Cette proximité intimidante et entêtante me cloue littéralement sur place. Et quand ses lèvres touchent les miennes, je sens un frisson me parcourir l'échine et je sens que quelque chose vient à chatouiller l'intérieur de mon ventre. Instinctivement, j'ai fermé les yeux et timidement, je lui rends son baiser tout en posant une main sur sa joue. J'ai l'impression qu'il peut entendre le son des battements de mon cœur tant sa chamade est rapide et forte. Mon autre main se pose sur son épaule dénudée et je sens, différemment de la tout à l'heure, sa peau sous la mienne. Comme si le baiser qu'il m'offrait décuplait mes sens. J'en viendrais presque à oublier, un instant, la raison de ma venue chez lui. Et pendant un court instant, j'en viens à me demander si c'est à cause de l'adrénaline qui retombe que nous sommes si.. proches ou si c'est réellement parce que nous le désirons mais l'intensité nouvelle dans le baiser me fait oublier toutes mes interrogations. Je glisse mes mains sur sa nuque et lui rend son baiser en l'appuyant légèrement.
Le fait de vouloir partir en vacances avait été soudain et a vrai dire je n'avais pas eu le temps de réfléchir aux endroits ou j'avais envie d'aller. Je suis plutôt plage que montagne, soleil que neige ce qui éliminé donc dèja de nombreuses possibilités. J'avais émis de simple hypothèses cherchant ou nous pourrions bien aller. " Pourquoi pas mais.. Est-ce qu'on aura assez de temps pour faire tout ça? " C'est vrai que ça allait passé vite il ne valait mieux pas prévoir trop grand. " Je ne pensais pas à aller si loin en fait. Mais pourquoi pas! Hawaï doit être superbe! " Oh, ça allait être plus difficile que ce que je pensais en fait, il y avait tellement de possibilité. " Tu as raison on est pas forcé d'aller aussi loin on peut aussi aller en Nouvelle Zélande c'est a 8h de vol et c'est aussi très beau là bas qu'en dis tu ? " Moi Hawaï ou la nouvelle Zélande je m'en fichais un peu, ce sont des îles, il y a du soleil, des plages tout ce qu'il me faut. Le massage que me prodiguer Arizona était tout simplement exceptionnel, mon esprit était libéré de tout, je ne pensais à rien de noir juste aux vacances, au moment présent, mon passé était bien loin à ce moment là. Je me sentais tellement bien que je décidais de céder à l'attirance que j'avais pour elle, il était temps de savoir ce qu'il y avait vraiment entre nous. On c'était rapproché dernièrement et l'envie de l'embrasser m'avait traversé l'esprit à plusieurs reprises. Passant sur le dos et me rapprochant j'avais finis par l'embrasser, baiser encore timide mais le frisson que je ressentis en disait long. Je le prolongeais sentant la main de Arizona se posait sur ma joue. Mes mains glissèrent doucement jusqu'à ses hanches et je la serrais contre moi, je quittais finalement ses lèvres pour déposer les miennes dans son cou doucement et à plusieurs reprises. Puis je vins l'embrasser à nouveau cette fois ci avec plus de fougue, son t-shirt ne tarda pas à atterrir par terre et je passais au dessus d'elle. Retrouver ce genre de sensation était étrange et comme d'habitude je me mis à trop réfléchir au lieu de profiter à fond de ce moment, le passé me revint en pleine figure comme un boomerang me revenant en pleine face. Je mis subitement fin à nos préliminaires et m'assis sur le bord du lit prenant ma tête dans mes mains, je relevais la tête vers Arizona : " Je suis désolé. C'est pas que j'en ai pas envie mais .. Je suis pas encore prêt à passé ce stade. " Coucher avec une autre femme était presque impensable pour moi il y avait quelques semaines, même si j'avais commencé à avancer je ne voulais pas brûler les étapes.
J'avoue ne pas avoir compris ce qui nous est arrivé. En une fraction de seconde il est passé de mon sauveur à celui qui m'avait engueulé comme du pus puis à l'ami que je connaissais depuis tant d'années pour ensuite nous embrasser. J'ai les oreilles qui bourdonnent, le cœur qui bat la chamade et ... un dessus en moins sur moi et le dos contre le matelas. Je passe une main sur sa nuque avant de monter ma main jusqu'à la naissance de ses cheveux. Je soupire légèrement avant de n'avoir plus rien qu'un dos qui me fait face. Par réflexe, j'attrape mon t-shirt et l'enfile à nouveau. Je n'ai pas envie que la vue de ma cicatrice réveille l'engueulade que nous avons eue. Je me sens stupide. Et horrible dans un sens de faire ça à Amalya. Je tourne la tête vers Castiel quand il me parle. Je lui souris légèrement et hoche négativement la tête pour lui signifier que ce n'est rien. Au final, c'est peut-être mieux comme ça. Je passe une main sur ma nuque et me redresse un peu. " Non. Tu n'as pas à t'excuser. C'est pas grave. C'est mieux comme ça. " Je me rhabille correctement en souriant légèrement me dirige vers la sortie de la chambre. " Tu as du thé? Je vais m'en faire un si tu as. Tu veux que je t'en fasse un? " Le thé à le don de m'apaiser tout en me maintenant éveillée et je crois que je vais en avoir besoin. J'ai besoin de réfléchir à tout ce qui vient de se passer. Je passe une main sur mon visage et vais dans la cuisine -sans même attendre la réponse de Castiel pour le thé- et met de l'eau à chauffer. Je me frotte légèrement les mains. C'est peut-être à cause du stress que nous venons tous les deux de vivre que nous avons "dérapé". Ou alors c'est bien plus simple que ça. J'étais déjà à moitié stupide quand il était venu manger chez moi la dernière fois. Est-ce que Amalya savait ce qu'elle faisait en nous laissant tous les deux? Je me pince légèrement les lèvres avant d'ouvrir une armoire et d'en prendre une tasse. Est-ce que ça se serait vraiment passé si ce malade n'avait pas voulu entrer chez moi cette nuit? Je ferme les yeux tout en me frottant le visage. Est-ce que ce stress a fini par faire ressortir des choses que je ne voulais pas voir par respect pour Amalya? Je baisse légèrement les yeux. Je pense avoir mis le doigt dessus. J'hoche la tête et ouvre un placard en quête d'un thé. N'importe lequel puis.. je ferme l'armoire. Je me souviens que Castiel ne boit pas de thé. Il me l'a dit chez moi. "Je laisse cette boisson pour les femmes ". Pas de thé. Juste mes idées. La nuit va être longue.
J'avais cédé à mes envies, pour une fois c'est mon coeur qui avait prit les choses en mains mettant mon esprit et ma culpabilité de côté. Pour une fois je ne pensais qu'à moi, cette attirance que j'avais envers elle depuis quelques temps s'expliquer simplement. J'avais des sentiments pour elle. Nous nous étions donc embrasser à plusieurs reprises et j'eus l'envie d'aller plus loin mais ce fut trop pour mon esprit et il me fit rappelé Amalya et les souvenirs qui vont avec. Je mettais donc stopper conscient que cela allait mettre un malaise entre nous, je m'excusais auprès d'elle lui expliquant que je n'étais pas encore prêt pour passer ce cap. " Non. Tu n'as pas à t'excuser. C'est pas grave. C'est mieux comme ça. " Le fait qu'elle me sourit me rassura, elle aurait très bien pu mal le prendre et partir sans dire un mot. " Tu as du thé? Je vais m'en faire un si tu as. Tu veux que je t'en fasse un? " Je réfléchis et je n'eus pas le temps de lui répondre que la voilà dèja partit. Je baisse la tête frottant mes mains sur mon visage et me laisse tomber dos contre le lit. Regard tournait vers le plafond, complètement perdu. Tout le monde me disait d'avancer et j'avais une chance de le faire ce soir, je devais simplement accepté d'oublier le passé pour espérer un avenir meilleur. Yeux rivés sur le plafond je laissais échappé : " A quoi tu joues Amy .. Je comprends pas .. " Sora et Sloane avaient peut-être raison, elle aussi aurait voulu me voir heureux et non pas rester là dans mon coin à espéré que la mort me tombe rapidement dessus. Me redressant j'attrapais mon t-shirt et le remis sur moi puis je descendis moi aussi jusqu'à la cuisine voyant que tout était prêt pour un thé mais que le thé n'était pas sortit j'ouvris le placard juste au dessus de Arizona et poussa une boite j'en attrapais une autre et la lui donnais. " Il m'arrive d'en boire mais chut ne le dis à personne. " Je lui souris avant de m'appuyais contre le plan de travail tout en restant non loin d'elle. Attrapant doucement sa main je l'attirais doucement vers moi il était temps que je parle. " Tu sais je tiens énormément à toi. J'ai encore un peu de mal à l'idée d'être à nouveau amoureux .. Je pense qu'il va me falloir encore un peu de temps mais je veux que tu saches que .. J'ai des sentiments pour toi. " Je caressais doucement sa joue du bout de mes doigts gardant mon regard dans le sien. Je devais encore faire un travail sur moi même, je ne saurais dire combien de temps cela me prendra encore.
Si chez moi n'avait pas été pris d'assaut par ce malade puis pas une horde de policier, je serais déjà en route pour rentrer. J'ai besoin de mon lit. Je pense que je perçois -enfin- le contre-coup de toute cette agitation. Je commence réellement à être fatiguée et avec ce qui vient de se passer avec Castiel, je crois que je n'ai plus les idées claires. Je retire l'eau du feu et pose les mains sur le plan de travail. Je veux juste.. être dans mon lit à pleurer comme une gamine. Et je ne sais même pas pourquoi. Décompresser sans doute. J'allais soupirer quand je sens un mouvement derrière moi. Je tourne la tête et aperçois le torse de Castiel puis une boite de thé devant moi. Je souris à ses paroles et ouvre le paquet de thé. " Promis, je ne dirai rien à personne. Tu en veux? " Je prends deux sachets. Il n'as pas le choix, il aura une tasse aussi. S'il ne la boit pas, je la boirai, pas de soucis. Je prépare les tasses et quand j'allais verser l'eau, il prend mon autre main. Je le regarde un moment et repose l'eau et me laisse amener à lui. au début, je regarde le sol entre nous puis je relève les yeux et le fixe sans rien dire. Amoureux? Des sentiments? Je passe une main sur son visage et je fonce dans ses bras pour fondre en sanglots. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça. Je me sens ridicule, faible et complètement en adéquation avec ce qu'il vient de me dire. Au bout d'un moment, je souffle un peu pour me calmer. Je recule légèrement et me frotte les joues. " Je suis désolée.. Je ne sais pas ce qui m'a pris. C'est.. pas à cause de toi. Je... Excuse-moi " J'hoche un peu la tête avant de le fixer. Je lui prends une main et la serre un peu. " Castiel... Je.. On.. a besoin de temps tous les deux pour ça. On a chacun nos doutes et nos peurs à affronter à ce niveau. Amalya sera toujours une partie de nous. Mais.. je.. Je crois qu'elle n'aurait pas aimé qu'on la considère comme un obstacle. Elle nous aurait fait la tête pour ça. " Je souris légèrement. " On est pas obligé de brûler les étapes. Loin de là. Ce n'est pas parce que l'on se connait depuis des années que forcément, ça nous fait sauter des moments..On se connait en tant qu'individu pas en tant que.. "nous". Tu vois ce que je veux dire? " Je le fixe un moment avant de retourner à la préparation du thé.
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Sujet: Re: Insidious || Castiel & Harper
Insidious || Castiel & Harper
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