Simba est terriblement inquiet, il a entendu dire qu'un incident est arrivé à la bijouterie dans laquelle l'un de ses vigiles est en poste. En arrivant sur les lieux il trouve des policiers partout, il croise le regard de la commerçante qui l'a appelé pour le prévenir du braquage, elle n'a pas l'air dans son assiette, ce qui n'est pas pour le rassurer. Il s'attend très bien à être stoppé à l'entrée de la bijouterie par un agent en poste, il s'apprête à se présenter lorsqu'ils sont interrompus par un homme. Simba le reconnaît aisément, il a le genre de physique qu'on n'oublie pas, mais surtout il n'a pas oublié leur première rencontre. Sans qu'il le sache cet homme a un point en commun avec Simba, ils sont veufs. Il pensait ne jamais le revoir, surtout après n'avoir reçu aucune reconnaissance lorsqu'il avait mis un terme à sa bagarre, en fait il s'était fait jeté comme un malpropre. Étrange coïncidence de le retrouver ici, mieux encore il lui présente ses excuses. « Excessif est le mot. » lâche-t-il plus sévère qu'il ne l'aurait voulu, la faute à son inquiétude probablement. « Mais il l'avait bien cherché. » Attaquer un homme en attaquant sa défunte femme, c'est moche, très moche, et Simba lui aurait bien mis quelques coups de plus pour lui faire comprendre, au lieu de quoi il les avaient séparés. « Je vous comprend mieux que vous ne le pensez, excuses acceptés. » Son regard fouille la foule, fouille la bijouterie sans trouver trace de son employé. Distraitement il sert la main de Castiel et se présente à son tour. « Simba Sorabella. Mon agent de sécurité travail pour la bijouterie, où est-il ? » De nouveau il croise le regard cristallin de Castiel, et il comprend. La scène de crime n'englobe pas seulement un braquage, mais aussi un meurtre. Il connaît que trop bien ce regard, le genre qui annonce avant même de prononcer les paroles, une très mauvaise nouvelle.