Cela faisait maintenant trois semaines que je n'avais, ni vu, ni parler à Sana, de plus, elle ne répondait pas à mes messages et à mes appels. Après tout ce temps, je décidais de me mettre à sa recherche, pour m'assurer qu'elle n'ai rien et comprendre la raison pour laquelle elle m'évite depuis trois semaines.

Je me mis donc à réfléchir à tout les lieux dans lesquels pouvait se trouver Sana, les endroits dans lesquels elle se sentait bien. Cette recherche me donna de nombreuses possibilités, et je n'avais pas le temps de toutes les faire en une journée, je décidais donc de déposer Mickaëlla chez Casey, ma petite soeur, afin de pouvoir m'investir pleinement dans mes recherches sans avoir à m'inquiéter pour Mickaëlla sachant qu'elle se trouvait en bonne compagnie.

Je pris donc ma voiture ainsi que la liste des lieux où je pensais pouvoir trouver Sana que j'avais écris sur une feuille, puis je partis pour le premier de ces lieux. Après avoir fait une bonne partie de la liste, sans succès, je regardais l'heure, minuit et trente minutes, j'avais loupé l'heure du repas, trop absorbé par les recherches. Je décidais donc de faire une pause rapide, achetant un sandwich et le mangeant en jetant un coup d'œil à la liste. C'est à ce moment là qu'un nom de lieu se trouvant sur la liste résonna dans ma tête, le studio où s'entraine Sana.

Sans prendre la peine de finir mon sandwich, je retournais dans ma voiture et me rendis aussi vite que possible au studio qui se trouvait assez loin de l'endroit où j'étais. Arrivant sur place, je vis les lumières du studio qui étaient allumées, et tout de suite, je compris que je devais avoir réussi cette fois-ci, malgré le fait que je ne voyais pas encore Sana.

Je me gara donc, puis je sortis de ma voiture et j'entrais dans le studio à l'intérieur duquel je vis Sana qui dansait en souriant, elle ne semblait pas se sentir mal, mais dans ce cas, pourquoi ne me répondait-elle pas, je ne comprenais pas.

Je me plaça contre un mur du studio en la laissant terminer son morceau avant de lui adresser la parole.

« Salut Sana, je t'ai cherché partout tu sais, tu n'es pas facile à trouver, tu vas bien ? »

Alors que je venais de retrouver Sana après trois semaines sans avoir eu l'occasion de la voir, je la regardais danser, constatant qu'elle dansait toujours aussi bien. Suite à cela, elle m'entendit, puis elle mit un pull en me répondant anxieusement qu'elle allait bien.


Je me mis alors à me poser plein de questions, essayant de comprendre pourquoi elle ne me répondait plus et pourquoi elle m'évitait depuis presque un mois maintenant. Sana est la femme que j'aime, malgré que je ne lui ai jamais dis, et le fait de ne pas l'avoir vu pendant trois semaine me faisait mal au cœur, un peu à la manière d'un drogué qui n'a pas sa dose, à la différence que ma drogue n'est pas illégale et qu'elle est une perfection à mes yeux. Sana me demanda à son tour si j'allais bien, ce à quoi je répondis donc.


« Disons que je pourrais aller mieux … J'ai besoin de savoir, pourquoi est-ce que tu m'évites depuis trois semaines ? Tu ne réponds pas à mes messages, ni à mes appels, il y a un problème avec moi ? J'ai fais quelque chose de mal ? »


Je la regardais dans les yeux, j'avais besoin de savoir pourquoi elle ne voulait plus me voir depuis trois semaines, c'était important pour moi, c'était même nécessaire.

Alors que j'avais enfin retrouvé Sana, après une absence longue de trois semaines sans pouvoir lui parler, me sentant éviter par elle vu qu'elle ne répondait pas à mes appels, ni à mes messages, et qu'elle ne cherchait pas non plus à me voir, la jeune femme me dit que tout allait bien.


Quand je lui dis que je pourrais aller mieux, elle me demanda ce qui n'allait pas, et elle me dit par la suite que la raison pour laquelle on ne s'était pas vu ni parler en trois semaine était le fait qu'elle était très prise par le boulot et qu'elle n'avait aucun moyen de me contacter.


En entendant cela, mon instinct de flic se fit sentir, et je trouvais bizarre qu'elle ne puisse pas me contacter seulement à cause d'un téléphone car il suffit d'en demander un à quelqu'un avec qui l'on travail ou alors utiliser un téléphone se trouvant sur les lieux. Je me mis donc à me demander pourquoi elle pourrait me mentir, mais je ne trouvais aucune raison véritablement valable. Je me doutais qu'elle me cachait quelque chose, mais je ne parvenais pas à trouver quoi, et cela me préoccupais beaucoup car cela devait être quelque chose de grave et d'important pour qu'elle refuse de m'en parler. Je la regardais donc en plongeant mon regard dans le sien.


« Sana, je suis flic, je sais que tu me mens, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. En tout cas, je veux que tu me dises la vérité, il le faut, j'ai besoin de savoir la véritable raison qui t'a poussé à rompre tout contact avec moi pendant trois semaines, s'il te plait. »


Je continuais de la regarder dans les yeux en espérant que cette fois-ci, elle me dirait la vérité.

Alors que je regardais Sana dans les yeux, espérant qu'elle avoue enfin la véritable raison pour laquelle m'évitait depuis trois semaines, la jeune femme me demanda d'arrêter de la regarder comme je le faisais car elle n'était pas l'un de mes suspects. En entendant ces mots, je me mis à penser à mon regard face à un suspect qui était tout autre, et c'est un regard que je n'adresserait jamais à Sana qui est beaucoup trop chère à mon cœur pour que je lui inflige cela.


« Mon regard envers les suspects est bien pire que celui-ci … »


Suite à cela, elle s'arrêta devant moi et commença à me parler en changeant de ton, ce qui me fit comprendre qu'elle allait enfin me dire la vérité. Sana se mit donc à me parler de la nuit que nous avions passé ensemble il y a quelques mois.


« En effet, nous n'en avons jamais reparlé, mais qu'est-ce que cela a à voir avec ce qui s'est passé durant ces trois semaines ? »


En effet, je ne comprenais pas pourquoi elle m'avait éviter pendant trois semaine, et ce, des mois après la nuit que nous avions passé ensemble.

Alors que je pensais que Sana allait enfin me dire la vérité, et que je la regardais, elle me dit qu'elle avait l'impression que j'enquêtais d'une certaine manière, ce à quoi je répondis tout de suite.


« Je n'enquête sur rien cette nuit, je voulais juste te retrouver et apprendre la vérité. »


Sana se posa ensuite contre un mur de la salle, fuyant mon regard en fixant son sac qui se trouvait face à elle. Elle me dis ensuite qu'elle avait besoin qu'on en parle, m'expliquant ensuite qu'elle y avait repensé et que cela l'avait mise mal à l'aise. Cependant, elle avait beau me dire cela, cette nouvelle version sonnait toujours un peu faux dans ma tête, je me demandais pourquoi cela n'était pas arriver plus tôt, ou même pourquoi elle n'était pas venu m'en parler car j'étais près à l'écouter.


Je me mis donc sur le chemin entre les yeux de Sana et son sac, pour la forcer à me regarder, car, le fait qu'elle fuyait mon regard ne m'aidait pas à la croire. Je lui dis donc.


« Sana … Tu sais que je peux tout entendre, mais si tu refuses de me dire ce qui ne va pas, il suffit de dire que tu ne veux pas m'en parler, ce serait plus simple. Enfin, je pense que je ferais mieux de partir, ma présence ici te fais plus de mal qu'autre chose à ce que je vois, je suis désolé de t'avoir déranger... »


Suite à ces mots, je me mis à marcher doucement vers la porte du studio, comme si je voulais en sortir, mais j'espérais que Sana m'en empêcherait car je faisait cela pour qu'elle me dise enfin la vérité.  

Alors que j'allais sortir du studio de danse où j'avais enfin retrouvé Sana, voyant qu'elle ne voulait pas me dire la vérité, celle-ci me dit que je ne la dérangeait jamais. Pourtant, pendat trois semaines, elle n'a pas voulu me parler, alors si ce n'est pas parce que je la dérangeais, je ne vois pas pourquoi elle a fait cela. Je continuais de marcher sans répondre car je n'avais rien de véritablement correct à lui répondre.

Au bout d'un court instant, Sana m'attrapa le bras pour m'empêcher de partir, me demandant ce que cette nuit a représenté pour moi, et ce que j'avais en tête pendant cette nuit, ajoutant que cela était important. Face à cette question, je me retournais, espérant que cette fois-ci, Sana ne tenterait pas d'éviter de me dire la vérité. Je décidais donc de lui répondre en lui parlant franchement, et de lui dire ce que cette nuit avait représenté pour moi.

« Sana... Puisque tu veux vraiment le savoir, pour moi, cette nuit, c'était une nuit parfaite, parce que tu étais à mes côtés. Et ce que j'avais dans la tête cette nuit-là, c'était toi, parce que Sana, je t'aime. »

Je lui avais enfin dis, les mots que je n'arrivais pas à lui dire étaient enfin sortis, je lui avais avouer que je l'aimais, et j'espérais qu'elle aussi me dirais la vérité sur la raison de son absence pendant trois semaines et qu'elle ne repartirais pas de nouveau après avoir entendu que je l'aimais.

Alors que je venais d'avouer mes sentiments à Sana, me sentant libéré de ce que j'avais sur le cœur en la regardant dans les yeux, elle me regardait elle aussi dans les yeux, et quand je vis une larme couler sur sa joue, je passa ma main sur celle-ci pour la retirer.


« Pleurer gâche ton magnifique visage Sana. »


Suite à cela, Sana me prit les mains, les posant sur son ventre en m'expliquant que cela était le résultat de cette nuit passée ensemble. Je compris rapidement en sentant le pied du futur enfant contre mes mains que Sana était enceinte et que, selon ses dires, j'étais le père de ce bébé. Sana me dit ensuite que ce pied que je sentais était la raison de son silence. Je comprenais enfin la situation, et en faisant un rapide calcul dans ma tête, je compris que Sana devait être enceinte d'environ cinq mois à présent, car notre nuit ensemble était il y a cinq mois.


Sentir le pied de cet enfant dans le ventre de Sana me rappela cette période, un peu plus de sept ans auparavant, quand Mickaëlla était encore dans le ventre de sa mère. Et ce souvenir me rappela à quel point une grossesse n'est pas une chose facile pour une mère, et donc, cela n'a pas dû être simple pour Sana. Je gardais donc les mains sur le bébé, celles de Sana se trouvant sur les miennes, et je la regardais dans les yeux pour enfin lui répondre.


« Pourquoi tu ne me l'a pas dis plus tôt ? Je t'aurais aidé, une grossesse n'est pas simple, et c'est encore pire si tu te retrouve seule. Et puis, c'est notre futur enfant, je tiens à t'aider pendant les quatre mois restant de ta grossesse. C'est une bonne nouvelle, même si nous ne cherchions pas à faire un enfant durant cette nuit passée ensemble. Tu peux me dire ce qu'il s'est passé depuis le début de ta grossesse s'il te plait ? Et vous allez bien, le bébé et toi ? »


Il faut dire que suite à cette annonce, j'avais des questions à poser à Sana, et cela était normal, car l'arrivée d'un bébé doit être préparée, et puis, j'allais devoir annoncer à Mickaëlla qu'elle allait devenir grande sœur dans quelques mois. En tout cas, une chose était sûre, je n'allais pas laisser tomber Sana durant sa grossesse, ni après d'ailleurs.  

Alors que Sana venait de m'avouer que j'allais devenir papa une seconde fois, je gardais autant que possible mon calme, au risque de ne pas paraître surpris, afin d'éviter de dire quelque chose qui aurait mal fait réagir Sana.


La jeune femme m'expliqua ensuite qu'elle avait apprit pour la grossesse il y a seulement trois semaine, lors d'une visite chez le médecin. Je compris alors pourquoi elle m'évitait depuis trois semaines, elle devait avoir peur de ma réaction, et pourtant, je réagis positivement à son annonce. En effet, je ne suis pas le genre de personne à coucher avec une femme qui se retrouve enceinte et la laisser tomber ensuite, je reste présent jusqu'au bout, surtout pour Sana qui est en plus, la femme que j'aime. Sana me rassura ensuite en me répondant que le bébé et elle allaient bien.


Je la regardais dans les yeux, le sourire aux lèvres, lui répondant.


« Maintenant je suis là, je vais prendre soin de vous deux comme il le faut. Mais, la prochaine fois que quelque chose comme cela arrive, ne m'évite pas, viens me le dire tout de suite, ce sera plus simple pour nous deux. »


Me mettant à réfléchir, une chose me vint en tête, l'idée de faire s'installer Sana chez moi pour les quatre mois de grossesse qu'il lui restait, et peut-être pour après aussi, comme cela je pourrais la laisser se reposer en veillant sur elle et en m'occupant des tâches ménagères, de la cuisine, et en réalisant toutes les tâches qui pourraient être fatigante. Je soumis donc l'idée à Sana sans attendre.


« Tu ne voudrais pas venir t'installer à la maison pour le reste de ta grossesse, et y rester même après si tu veux ? Ce sera plus simple de veiller sur toi et tu pourras te reposer sans avoir de choses fatigantes à faire. »

En me levant ce matin, je n'aurais jamais pu imaginer que cette nuit serait aussi remplie qu'elle l'ai à présent, surtout que celle-ci n'était pas encore terminée. J'avais enfin retrouvé Sana et je lui avais avoué mes sentiments pour elle, et elle, de son côté, m'avais annoncé que j'allais de nouveau devenir papa suite à une nuit passée ensemble, et la raison pour laquelle elle m'avait évité durant les trois dernières semaines.


Alors que je lui demandais de venir me voir tout de suite plutôt que de m'esquiver la prochaine fois qu'une chose comme cela arriverait, Sana me promit d'essayer, ce à quoi je répondis tout de suite.


« N'essaye pas, fais-le s'il te plait, je ne veux plus avoir à m'inquiéter comme cela pour toi, j'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. »


En lui disant cela, je la regardais droit dans les yeux, très sérieux pour une fois, car je ne voulais vraiment pas qu'il lui arrive quelque chose de mal, surtout maintenant qu'elle savait pour mes sentiments et qu'elle portait notre enfant, ce petit bout de chou qui grandissait dans le corps de sa mère.


Par la suite, quand je lui proposa de venir s'installer chez moi, elle recula légèrement, me répondant que je la prenais de cours et que cela troublerais peut-être Mickaëlla. Sans attendre, je serra doucement ses mains avec les miennes, la regardant.


« Je ne me sens pas obliger, si je te le propose, c'est parce que j'ai envie de te le proposer et parce que je veux vous avoir à mes côtés, le bébé et toi. Pour ce qui est de Mickaëlla, je pense qu'elle sera contente de ne plus être la seule fille de la maison, surtout qu'elle t'aime beaucoup, et comme cela nous pourrons lui expliquer ensemble qu'elle va devenir grande sœur. »


Continuant de la regarder, une chose me vint en tête. En effet, il était possible que Sana croit que je lui dise tout cela uniquement parce qu'elle est enceinte, ce qui n'était bien sûr pas le cas. Pour m'assurer qu'elle ne pense pas cela, je lui dis.


« Si ce qui te fait peur est le fait que je te déclare mon amour alors que tu es enceinte car cela pourrait être juste pour le futur enfant, je te le dis tout de suite, tu te trompes. En effet, cela fait longtemps que je cherche comment te faire part de mes sentiments, plusieurs années pour tout te dire, et c'est cet enfant qui m'aura permit de te dire que je t'aimais. »

Alors que je venais de répondre à Sana en tentant de lui expliquer qu'elle devait venir s'installer à la maison et de la rassurer au sujet de l'annonce de mes sentiments, celle-ci s'excusa, m'expliquant qu'elle ignorait que je tenais autant à elle tout en serrant doucement mes mains.


Ensuite, Sana me dit qu'elle était touchée et qu'elle ne s'attendait pas à cela en me l'annonçant, ce qui était pour moi normal, puisqu'on ne peut pas prévoir qu'un ami dont vous portez l'enfant suite à une nuit passée ensemble vous aime. Mais de toute façon, en plus d'aimer Sana, je suis un homme qui assumes ses responsabilités, et donc, je n'aurais jamais laissé Sana seule durant cette grossesse car j'en étais moi aussi en partie responsable. Je lui répondis donc en souriant, me retrouvant dans ses bras.


« Je n'allais pas laisser la femme que j'aime et notre enfant seuls voyons, je ne suis pas ce genre de personne. »


Suite à cela, quand je dis à Sana que je l'aimais depuis bien avant l'annonce pour le bébé, elle me regarda, me demandant si je lisais dans les pensées à cause de mon aura de flic. Je lui souris donc en lui répondant.


« Peut-être bien, mais c'est surtout parce que je te connais bien depuis le temps que nous nous fréquentons. »


Après ma réponse, nous nous embrassions pour la première véritable fois avec amour, puis, Sana me murmura, en restant contre moi qu'elle me remerciait de la précision et qu'elle acceptait. Continuant de lui sourire, je lui répondis.


« Super. Nous devrions peut-être rentrer, il commence à se faire tard, tu ne fatigues pas ? »

Alors que j'avais enfin retrouvé Sana, alors qu'elle m'évitait depuis trois semaines, que je lui avais avoué mes sentiments, et qu'elle m'avait annoncé la raison de cette ''disparition'' durant plusieurs semaines, je décidais de prendre soin d'elle ainsi que de l'enfant, ne souhaitant pas la laisser seule durant les quatre mois de grossesse restant.


Quand je dis à Sana que je n'étais pas le genre de personne à laisser la femme qu'il aime et son futur enfant seuls, celle-ci me répondit qu'elle le savait, et elle me qualifia de belle personne, cependant, je n'étais pas une si belle personne que cela à mon avis, j'étais juste une personne normale. Je lui répondis donc.


« Je ne peux être une belle personne que parce qu'il y en a une en face de moi, toi. »


Durant ma réponse, Sana continuait de câliner mes mains, ce qui me rendais très heureux, car cela faisait très longtemps qu'une telle chose n'étais pas arrivée, surtout en compagnie de la femme que j'aime. Suite à cela, Sana confirma que nous nous fréquentions depuis plusieurs années, ajoutant que j'avais des super pouvoirs, ce qui me fis sourire et me fis penser à Mickaëlla qui me prenait pour Super-papa dès son plus jeune âge. Je répondis donc à Sana sans attendre.


« Je n'ai pas de super pouvoirs, et même si j'en avais, je n'en verrais pas l'utilité, vu que maintenant, je sais que les deux femmes les plus importantes de ma vie m'aiment. »


Nous échangions ensuite un baiser plus profond que le précédent, un baiser qui me rappelait que Sana était bien la femme que j'aimais. Sana me confia ensuite qu'elle était en effet fatiguée mais elle demanda s'il ne valait pas mieux attendre un peu pour préparer Mickaëlla avant. Elle s'inquiétait pour ce que pourrait ressentir Mickaëlla, c'était vraiment gentil de sa part. Je lui répondis donc.


« Et bien, je ne pense pas que le fait que tu sois à la maison puisse la déranger, elle t'aime beaucoup après tout, et je pense qu'elle sera contente de pouvoir parler avec toi de certains sujets qu'elle ne peut pas aborder avec moi. Mais si tu as peur de sa réaction en nous voyant ensemble, tu peux toujours venir et dormir dans mon lit, je dormirais sur le canapé, ce n'est pas un problème. »

Alors que je venais de répondre à Sana que je n'étais une belle personne que parce qu'il y en avait une en face de moi, elle, celle-ci se mit à rougir, me disant que j'étais un dragueur, amusée, en me regardant. Lui souriant, je lui répondis.


« Je n'ai plus besoin d'être dragueur, vu que la femme de mes rêves se trouve actuellement à mes côtés. »


A ce moment, je pensais aux changement qu'il y allait avoir, j'allais devenir père d'un deuxième enfant, Mickaëlla deviendrait grande sœur, et nous allions former une parfaite petite famille. Sana me dit ensuite de me taire, m'expliquant que si l'on me dit que j'ai des super pouvoirs, c'est que j'en ai, c'est tout, mais dans ce cas, je n'en serais pas conscient. Enfin, Sana posa ses lèvres sur les miennes, m'empêchant de répondre en m'embrassant de nouveau. Elle revint ensuite sur le fait que son arrivée dans la maison pourrait perturber Mickaëlla, ajoutant que c'était à moi de voir car elle était ma fille. Je souris donc à Sana avant de lui répondre.


« Je pense que même si elle pourra être perturbée, le fait de lui expliquer ce qu'il se passe suffira à régler les choses, surtout qu'elle sera contente, car avoir un petit frère ou une petit sœur à son âge, cela signifie avoir quelqu'un avec qui jouer en grandissant. Et puis je pense qu'il vaut mieux faire cela maintenant, comme cela elle sera au courant au plus tôt. »