Sydney, la ville qui est souvent prise pour être la capitale e l'Australie. C'est là que je suis né et que j'ai grandi en toute simplicité. Mes parents étaient des gens simple, maman était une guide touristique approuvé par un organisme spécial et parlait pas moins de 5 langues (français, anglais, italien, espagnol, grec) papa était quand à lui un des gardes de l'opéra de la ville. C'est comme ça qu'ils se sont rencontrés ... La suite ? La naissance de deux enfants, je précédais ma soeur de trois ans.

J'étais tout jeune quand je me lançais pour la première fois sur une planche de Skimboard pour la première fois, j'avais voulu suivre mon père et un de mes cousins qui en faisaient. Comme tout débutants, je mis pas mal de temps à m'adapter à la planche et à la maitriser. Pourtant je ne baissais pas les bras et dès que l'école était finie, je courais à la plage pour m'entrainer, pratique quand nous habitions à une dizaine de minutes de la plage. Au fil du temps, le Skim ne me plaisait plus trop et je passais alors au surf vers mes douze ans. Je me fis remarquer par un des grands messieurs du surf Australien de l'époque alors que je ridais une vague en m'amusant. Tom Carroll puisque c'est de lui qu'il s'agit, me prit sous son aile après avoir discuté avec mes parents. Je devais attendre d'avoir l'âge légal pour arrêter totalement l'école mais cela ne m'empêchait pas de participer à de petites compétitions avec un tas d'autres amateurs à travers le pays. Mes dix huit ans acquis, je partais avec mon coach à travers me monde, nous écumions toutes les plus belles plages et passions du temps dans les plus belles soirées des plus gros sponsors de mon maitre. Mes deux premières années furent un peu difficiles en tant que pro, j'avais un peu de mal de m'adapter au rythme mais je me battais toujours et une année le travail paya car au bout de la saison je terminais troisième mondial derrière deux intouchables.

C'est cette fameuse année que je rencontrais celle qui allait devenir ma femme un peu plus tard. Marie était une journaliste française qui venait faire un reportage pour une chaine nationale de son pays alors que nous étions aux sables d'Olonne en Vendée pour une démo. Tout de suite, nous avions accrochés et le soir qui suivait, je l'invitais au restaurant prétextant accepter une interview si elle mangeait un bout avec moi. Après mon départ de son pays, nous nous écrivions encore pas mal dans un mélange de français et d'anglais que nous parlions tous les deux. Deux ans plus tard elle devenait ma femme, J'avais vingt quatre ans. Notre mariage était célébré en grandes pompes, des journalistes, des sportifs de l'extrême en plus de nos familles respectives se retrouvaient pour fêter notre amour. Nous croisions même quelques fans alors que nous nous rendions à l'église pour la cérémonie religieuse. Cela me touchait un peu, car même ma soeur qui vivait sur un autre continent se joignait à nous.
De ce mariage, ne naissait aucun enfant, nous étions toujours en déplacement pour nos boulots respectifs. Marie abandonnait sa carrière pour me suivre et devenir ainsi mon attachée de presse. Nous étions fusionnels à ce moment là mais c'était avant ... Avant de perdre un titre sur une connerie de ma part, en effet je voulais me lancer dans un ride qui n'avait pas lieu d'être, il ne me servait à rien puisque j'étais premier à ce moment là mais non mon ambition l'avait emporté et je voulais augmenter mon avance de point sur mon poursuivant ... Ce fut une belle erreur car la vague gagna notre combat et je chutais lourdement me causant ainsi une entorse de la cheville gauche. Je fus immobilisé contre mon grès et mon avance fondit comme neige au soleil. Cette première grosse blessure me déstabilisait un peu et me fit me remettre en question. J'avais toujours un caractère de cochon quand je ne pouvais pas monter sur ma planche. Avec ma femme cela commençait à ce gâter sérieusement, elle voulait un enfant et pas moi, mon titre perdu l'année précédente me travaillait toujours l'esprit et je fis tout pour gagner mon dut. La saison se passa bien, elle ne fut pas parfaite mais bon mon objectif était atteint, j'avais gagné le titre pour lequel je m'étais tant battu. Marie revenait à la charge à ce moment là pour l'enfant, bien que pas très chaud à l'idée, j'acceptais d'y réfléchir. Les mois passèrent sans que ma moitié ne m'annonce que nous serions trois neuf mois plus tard. Je pensais qu'elle avait abandonné l'idée et dans un sens cela me rassurait car je n'étais pas très chaud à l'idée de devenir père.

Il y a deux ans de cela, je me suis de nouveau blessé. Une vilaine blessure cette fois, celle qui me fit tout arrêter du jour au lendemain car je me suis brisé la jambe dans un accident de la route. Tout est de ma faute mais bon cela doit être le destin sans doute ... Marie et moi entre temps avons appris qu'elle est stérile c'est donc pour cela que nous n'avons jamais eu d'enfant ... Elle me reproche d'être insensible à ce qu'il lui arrive. Oui honnêtement je m'en fou ... Traitez moi de porc ou d'autres noms, je m'en moque. J'ai envie de quitter Marie car depuis quelques temps, je suis sous le charme d'une jeune femme d'une dizaine d'années ma cadette... Je me sens revivre avec elle même si je lui fais vivre parfois un enfer, je me revois en compétition à son âge. Kiara puisque c'est d'elle dont je vous parle est une jeune surfeuse dont je m'occupe depuis ma retraite des planches. C'est son père, un ancien surfeur lui aussi qui est venu me chercher après avoir entendu que je m'occupais de jeunes surfeurs. Nous passons beaucoup de temps juste elle et moi à moitié nu et oui il est vrai que j'ai déjà regardé ses formes féminines non comme un entraineur mais bien comme un homme. Le premier qui oserait me dire qu'il n'aurait pas fait la même chose à ma place est un sacré menteur. Pour le moment je me retiens de lui faire des avances, je me montre parfois distant avec elle mais je sens qu'un jour je craquerai.