J’avais quitté l’appartement tôt alors que de toute façon j’avais beaucoup de mal à dormir, faut dire que j’avais plusieurs trucs qui me préoccupe en ce moment : ma leucémie par exemple et le fait que ma cousine adoré soit enceinte. Je m’assurais qu’elle manque de rien, je ne pouvais pas m’empêcher de prendre soin d’elle, ma cousine adorée elle est comme une sœur pour moi. Enfin bref, avant de partir, une bonne douche une paire de jeans et un t-shirt tout ce qui a de plus simple gris/bleu. J’avais décidé d’arriver tôt au travail afin de parler avec un des acteurs du film qui faisait des siennes et se plaignais du script. Je ne savais pas trop ce que je pourrais faire, mais bon ça faisait partie de mon travail même si c’était une première pour moi. Je passai une heure avec lui hum non plutôt deux heures avec lui afin d’arriver à un compromis, d’arriver à faire en sorte que cette partie du script lui plaise et qu’ils fonctionnent avec le reste. Je me mis à tousser et m’excusant au près de celui-ci je courras jusqu’à mon bureau afin de m’assurer que ça allait prenant un mouchoir et toussais quand ça allait mieux je remarquais du sang sur le mouchoir. « hey merde… » C’était toujours comme ça, les bleus que je me faisais pour un rien, saignement de nez, tousser du sang et au fil des mois ça n’allait pas aller en s’améliorant. J’entendis cogner à la porte et j’ouvris la porte pour avoir un sourire en voyant mon meilleur ami, Tommy, je fis glisser le mouchoir en sang dans ma poche arrière afin qu’il ne puisse pas le voir, pas question de l’inquiéter surtout qu’à voir sa tête il semblait y avoir quelque chose qui clochait. « Hey Tom! Ça va toi ? » Je lui fis un petit sourire alors que je m’assis sur le canapé qu’il y avait dans la roulote qui était aussi son bureau… Oui c’est comme ça, pleins de roulote certains servaient de bureaux alors que d’autres de loge pour les acteurs.

Au travail, je travaillais tous les jours ou presque au moins ça me changeait les idées, quand je travaillais je ne pensais à rien d’autres. Surtout pas à un truc en particulier. J’adorais mon travail, travailler avec toutes sortes de personnes, des acteurs oui, mais aussi les personnes derrières les caméras, je m’entends bien avec un peu tout le monde. Mais comment on peut me détester de toute façon? Je suis pas chiant, compréhensif et je sais prendre les choses à la rigolade, enfin certains trucs. On ne peut pas tout prendre à la rigolade. J’aime aussi que mes journées ne soient jamais pareilles, chaque jour avait son lot de problèmes et solutions. Son lot des nouvelles expériences, c’est loin d’être la même chose que l’université. Je finissais l’université et j’avais déjà du travail tout ça grâce à mon père qui avait décidé d’envoyer mon script au réalisateur qui avait réalisé mon film quand j’avais dix ans. Il avait aimé et m’avait recontacté afin de me parler de la possibilité d’en faire un film. J’étais perdu dans mes pensées enfin jusqu’à ce que je me mettes à tousser et finisse par cracher du sang dans un mouchoir que j’avais agrippé rapidement. Le cachant dans ma poche avant d’aller répondre alors qu’on cognait à la porte, je fus bien content de voir mon meilleur ami derrière la porte… enfin jusqu’à ce que je vois dans quel était il était.

Je ne savais pas ce qui l’amenait mais le voir comme ça me brisait le cœur, qu’est-ce qui avait pu lui arriver pour qui se retrouver dans cet état, à voir sa tête avant même qu’il me réponde j’avais compris qui se passait quelque chose, qu’il n’allait pas bien du tout. Je l’invitais à entrer alors que je m’installai sur le canapé avec lui en profitant pour jeter le mouchoir en sang dans la poubelle au passage, il allait quand même pas fouiller dans mes poubelles non? Passant un bras dans son dos comme j’avais l’habitude de le faire pour le réconforter quand il n’allait pas bien, c’était rare que je le voie comme ça, mais je serais toujours présent pour lui quand il ne va pas bien. Fronçant légèrement les sourcils surpris par les paroles de celui-ci, je ne compris pas tout de suite qu’il parlait du fait qu’il avait coucher avec ma cousine, oui je le savais, ma cousine me l’avait dit comme le fait qu’elle était enceinte, mais j’avais promis de pas en parler à mon meilleur ami, qui était pourtant le premier concerné. « Qu’est-ce qui ce passe… tu sais que tu peux tout me dire… » Je tentais de lui faire un petit sourire pour le rassurer, lui montrer qu’il n’avait pas à me cacher quelque chose, que je serais présent pour lui quoi qu’il ait pu faire. Je le regardais alors que j’aimerais pouvoir lui retirer sa peine… le pire c’est que je savais que quand j’allais devoir lui dire pour moi, il… il risquait de pas trop aimer, surtout le fait que je ne vais pas suivre de traitement cette fois. Ça sera ma dernière fois, sans traitement il me reste quoi deux ans à vivre? Peut-être plus si j’avais de la chance, peut-être moins si j’en avais pas. Mais au moins je serais certains de passer mes derniers moments un minimum en forme.

Je m’attendais à la réponse de celui-ci enfin à ce qu’il m’en parle comme on ne se cachait jamais rien, le regardant un instant, j’hochai la tête, je pourrais faire semblant de lui en vouloir, mais ça serait cruel de ma part surtout à voir la tête qu’il faisait. Il se sentait mal et s’il le disait ça se voyait aussi, il m’expliquait sa peur que celle-ci lui en veule. « Je sais… elle m’en a parler, je… je pense pas qu’elle t’en veule vraiment, je crois qu’il faut juste que tu lui laisse le temps de mettre ses idées en place, de voir ce qu’elle ressent, mais je suis sûr qu’elle ne te déteste pas. Ne t’inquiètes pas pour ça… Laisse-lui le temps, laisse la venir vers toi, ne lui mets pas la pression. » Je détestais le cacher le fais que ma cousine était enceinte de lui, mais une promesse était une promesse et je savais que ma cousine ne le détestais pas qu’elle était juste un peu perdu dans tout ça et le fait d’apprendre qu’elle était enceinte avait malgré tout du être un choc. Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait prévu. « Allez fais pas cette tête, ça va aller, je te le promets. » Je lui fis un sourire en coin alors que je me levais pour aller au petit frigo de la roulote. « Tu veux quelque chose à boire? Manger ? » Il fallait que je lui change les idées, je pouvais pas le laisser ressasser ce qui était arrivé sans arrêt il allait finir par devenir fou et c’est pas ce que je voulais pour mon meilleur ami, qui était pratiquement comme un frère pour moi. Je le connais depuis longtemps et je sais que je peux compter sur lui, comme lui peux compter sur moi. « Tu veux faire de quoi pour te changer les idées? J’ai rien d’urgent à faire donc je peux passer le reste de la journée avec toi si tu veux… C’est l’avantage d’être un boss en quelque sorte… » C’est vrai que je pouvais choisir mon horaire même si je m’arrangeait pour travailler tout le temps comme je voulais surtout pas qu’on pense que je me prenais pour un autre. Non, j’ai toujours été du genre travaillant. Je lui fis un petit sourire alors que je pensais à la première fois que je l’avais vu, il est mignon et j’avais eu le béguin pour lui. J’avais bien compris que je ne l’intéressais pas de cette façon, c’est pourquoi je ne lui en avais jamais parlé et je ne voulais surtout pas perdre cette amitié qui comptait beaucoup à mes yeux. Il n’y a que ma cousine qui est au courant, bon peut-être qu’il s’en doute, mais d’un côté pourquoi il s’en douterait? Je faisais tout pour que personne ne le découvre j’avais trop peur de les perdre, de me retrouver seul surtout en ce moment.

C’était un sujet plutôt délicat, le fait qu’il avait couché avec ma cousine, je ne savais pas trop s’il devait s’excuser, mais une chose était sûr, il devrait parler avec elle, car elle avait quelque chose d’important à lui dire, qu’il allait être papa et elle était mieux de le dire, parce que j’allais m’en mêler, je ne pourrais pas les quitter sans savoir que sa cousine ne soit pas seul avec l’enfant, oui elle allait avoir son frère, mais c’est pas la même chose, l’enfant allait avoir besoin de son papa. J’espérais être encore là quand il allait naitre. « Je sais pas trop, mais faut que t’aille lui parler ça c’est sur! Et t’es mieux d’y aller sinon je te traine par la peau des fesses jusqu’à Max. » J’eus un petit rire, ça me faisais du bien dde passer du temps avec lui, il me manquait avec ses études il avait beaucoup moins de temps libre, enfin avec son travail plutôt comme il était à l’hôpital. J’avoue que je stress à chaque fois que je vais à l’hôpital, je dois éviter mon cousin, ma cousine et en plus mon meilleur ami qui allait s’inquiéter de me voir à l’hôpital sachant mon passé. Je fini par me lever en lui proposant quelque chose à boire, il me répondit une bière alors que moi je me pris un coca. « Voilà pour toi. » Passant à côté de la poubelle, je fus soulagé il ne l’avait pas vu, je pourrais jeter ma canette dedans et ça cacherait le mouchoir plein de sang, ce que je détestais lui cacher des choses, mais j’avais pas trop le choix. Je m’assis sur le canapé à côté de lui et ouvris ma canette alors que je lui donnais sa bière j’avais jamais été un grand buveur de bière donc il devrait pas se poser de question. « Ouais… mais c’est assez épuisant, bien que comparé à ton métier c’est rien! Le tiens dois être bien plus stressant, c’est pas comme si moi y’avais des vie en jeux! » Je le regardais un instant alors que je savais pas trop ce qu’on pouvait faire pour se changer les idées. « Ça va mal, j’en ai pas! » J’eux un petit sourire en coin alors que je le regardais un instant perdu dans mes pensées alors que je me remis à tousser je me levai pour prendre un mouchoir, toussant dans le mouchoir, encore du sang, c’était pas ma journée, le serrant dans ma main pour pas que mon meilleur ami puisse voire. « Ça va, j’ai juste avaler de travers. » C’était faux, mais bon c’était possible? J’avais pu avaler de travers et me mettre à tousser, j’espérais qu’il ne cherche pas plus loin et je jetai le mouchoir dans la poubelle rejoignant l’autre. Je me rassis et pris une autre gorgé cherchant une idée et aussi pour détourner l’attention de sur lui. « Je peux te faire visiter les lieux si tu veux? » Oui je pourrais lui faire visiter les décors et tout, ça pourrait être intéressant.

Il me rassura en me promettant qu’il allait la voir, je comptais m’en assurer, ma cousine était importante à mes yeux, comme une sœur alors il est important qu’il aille la voir, qu’il arrange les choses entre eux. Je m’étais ensuite installé à côté de lui alors que je m’étais pris une cannette et lui avait donné une bière. J’eus un sourire alors qu’il parla d’ouvrir un corps, en faite, j’eux une petite face de dégout. « ohh je sais pas comment tu fais pour faire ça! » L’idée d’avoir les mains dans un corps me donnait le tournis. Enfin bref, j’ouvris grand les yeux quand il affirma que la vie de mes fans en dépendait. Quoi? Mes fans, il devait se moquer de moi, comme si j’avais des fans, c’est mon premier vrai film, les courts métrages de l’université, le film de mes dix ans, ça me fait pas avoir des fans ça. « Tu te moques de moi! Quels fans? J’ais pas de fans moi! » J’eus un petit sourire et je lui demandais ce qu’il voulait faire. Je fini par lui proposer d’aller visiter le studio.

Je me mis à tousser, mais une fois correct et après avoir fini mon coca je me levai en même temps que lui pour me diriger vers la poubelle espérant y arriver avant lui afin de cache mes mouchoirs de ma cannette. Ce qui devait arriver arriva, il vit les mouchoirs, si ma dernière leucémie remontait à quelques années, mais Tommy le savait et je me doutais qu’il allait comprendre enfin se douter de quelques choses. Je pris les mouchoirs des mains de celui-ci pour le remettre dans la poubelle… « C’est rien… » Mais bon, je connaissais mon meilleur ami et je me doutais qu’il ne laisserait pas tomber avant de savoir la vérité. Je me laissais tomber sur le canapé la main dans la tête, regardant mes souliers je n’osais plus le regarder… « Ma leucémie est revenue… je l’ai appris y’a quelques semaines… » Je n’osais pas le regarder alors que je savais pas comment il allait réagir, jamais je lui aurais menti en lui disant que ma leucémie était partie alors que c’était faux de toute façon ça se serait tout de suite remarquer et je serais mort vu le nombre d’année passé après l’annonce que j’étais en rémission. J’eus un petit sourire alors que je sentis les larmes me monter aux yeux… « Je pensais en avoir fini… que la dernière fois était vraiment la dernière fois… c’est la troisième fois, j’en peux plus… » Je m’essuyai le yeux rapidement alors que je tentais de rester calme.

J’eus une grimace de dégouts et un frisson alors qu’il me parlait de sa passion et des organes qu’il touche. « ahh arrêtes! C’est dégueu! » Je me mis à rire avec lui alors que je préférais qu’on change de sujet. J’eus un petit sourire alors qu’il me disait que c’était les personnes qui le suivait depuis le début comme lui par exemple. « Tu parles de mes parents, Max et toi… je suis loin d’être populaire.. ! » Enfin bref, on avait fini par se lever alors qu’il fini par voir ce que j’avais jeter, les mouchoirs plein de sang. Je me sentais mal, je voulais pas lui cacher, mais je ne voulais pas non plus l’inquiéter et je fus bien content de ne pas voir son visage quand je lui avoua en entendant sa réponse, il devait être inquiet, sa voix le trahissait.
Il me disait que j’étais plus fort que ça, mais j’en doutais, je savais qu’il était là pour moi et ça me faisait du bien de le savoir, même si je souffrais de devoir encore passer par là. « Je sais pas… je sais pas si je vais y arriver cette fois, je suis épuisé de devoir me battre… » Je parlais pas de me battre proprement parler bien sûr, je parle du fait de me battre contre la leucémie. Je fermait les yeux un instant alors que je n’osais pas le regarder au moins il m’avait pas à me demander si j’avais commencé les traitements, j’avais un peu peur, même beaucoup peur de sa réaction quand je vais lui dire que je suivrais pas de chimio cette fois. Je n’avais pas envie de repasser par les autres, journées à l’hôpital, les nausées, perdre mes cheveux, ne plus être capable de me lever de faire ce que j’aime, manquer le tournage de mon film. Je préfères profiter du temps qui me reste du mieux que je peux… j’ai un peu perdu l’espoir, je ne vois pas ce qui me reste à faire dans la vie, j’ai réaliser mon rêve, participer au tournage d’un film, mon film. Il n’y avait rien d’autres qui m’attendait dans la vie, ce n’est pas comme si j’avais un petit ami, quelqu’un qui m’attendait le soir qui allait s’ennuyer de moi, bon oui ma cousine, mes amis vont s’ennuyer, mais ils vont s’en remettre non ? Je suis plutôt négatif non ? Je crois que j’ai juste perdu l’espoir et ça me fait voir la vie ainsi…

Je ne voulais pas me battre et je lui avouai que je n’en avais pas la force, je sentais sa main sur mon dos pour ensuite le sentir me bouger, je me laissais faire alors qu’il voulait que je lui fasse face. Fermant les yeux un instant j’eus un soupire alors que je l’écoutais me parler. J’eus un petit soupire en l’entendant, il voulait que je suive un traitement, je pouvais comprendre, mais j’avais accepté… j’avais renoncé, je me voyais pas me battre contre la leucémie alors que le seul trucs que je voulais réaliser dans la vie, je venais de le réaliser, j’étais en train de le vivre. Découvrir l’amour, j’eus envie de rire, moi en couple? J’ai jamais été en couple, à vingt-deux ans je suis toujours puceau, j’ai jamais eu de petite amie ou petit ami. « Même si je suis le traitement ça changera rien… et tu dis que je serais pas là pour finir mon film, mais en suivant le traitement je serais jamais assez en forme pour participer, là je profite avant que ça n’empire, je vais pouvoir fonctionner, tu sais comment j’étais quand je faisais la chimio, j’étais cloué au lit ou encore pris dans les toilettes à vomir tout ce que je pouvais avaler… j’ai pas envie de revivre ça encore. » Je l’écoutais me dire combien la vie était belle, mais pour moi la vie était une épreuve, c’était pas joyeux. Oui il y a des moments joyeux, mais durant toute ma vie j’ai du mal battre contre la leucémie. « J’ai pas envie de vous laissez tomber, mais j’ai juste pas la force de vivre ça encore et bon j’ai réaliser mon rêve, je fais mon film, au moins je vais avoir vécu l’expérience, si je peux pas le finir au moins je vais avoir pu participer au tournage et c’est ça dont j’ai envie, plus que la suite… » Le tapis rouge et tout c’est trucs ne m’intéressait pas, je crois que j’oserai même pas y aller, avoir toute l’attention sur moi j’aime pas trop. Ça me stress plus qu’autre chose. « Y’a rien d’autre pour moi… je sais depuis que je suis gamin que je vais pas vivre vieux, les médecins pensaient même pas que j’allais survivre la dernière fois, j’ai aucune chance… » Je le regardais un instant alors que je pensais à la première fois que je l’ai rencontrer, c’est à ce moment que j’ai commencé à réaliser que j’étais gay, que les hommes m’attirait, il était mignon, j’avais tout de suite tomber sous le charme de celui-ci, mais j’avais pu voir son regard sur ma cousine, sur les autres filles, il n’était pas comme moi et c’est à ce moment que j’ai commencé à avoir peur de perdre mes proches à cause de ce que je suis, gay. J’ai peur qu’il se mette à penser que je voudrais l’embrasser et tout…je n’oserais jamais, j’ai jamais embrassé personne, j’ai peur de me retrouver seul, bien que c’est ce qui risque d’arriver… il va me détester parce que je refuse le traitement, il ne voudra plus me voir et ça va me briser le cœur, j’ai besoin de lui et plus qu’il ne peut ce l’imaginer!

Je souffrais de lui dire ça, de lui dire que je ne voulais pas me battre me faisais souffrir, j’avais pas peur de mourir, je l’avais accepté il y a longtemps, quand j’ai été assez vieux pour comprendre que la leucémie pouvait me tuer je me suis fais lentement à l’idée jusqu’à l’accepter. J’avais peur de le perdre, mais ses paroles m’ont rassuré, il m’a aidé tellement souvent, la dernière fois que la leucémie est revenu, on était jeune encore, mais il était là pour moi comme ma cousine, mes parents, mon cousin. Ces personnes étaient ceux qui comptaient le plus à mes yeux. Il disait qu’il y avait plus pour moi, mais que j’avais peur de m’y aventurer, il avait sûrement raison, j’avais peur. Je ne voulais pas un jour tomber amoureux, comme je savais que je lui briserais le cœur et ça me briserait le mien, je savais que si je commençais quelque chose je pourrais sûrement pas le finir. Plongeant mon regard dans le sien alors que je sentis sa main sur mon épaule. « Je… je comprends, mais les chances qu’elle revienne encore par la suite sont grande, j’arriverais jamais à m’en débarrasser, alors à quoi bon me battre? » C’était la troisième fois qu’elle revenait, les chances qu’elle revienne encore était grande, alors je ne voyais pas l’utilité de me battre, je fus touché par les paroles qui suivirent, qui me rassurèrent. J’avais tellement peur de le perdre que savoir qu’il serait à mes côtés peut importe ce que je choisissais peut importe ce qui pourrait arriver. Je le pris contre moi, le serrant dans mes bras alors que je m’y sentais bien c’est peut-être pour ça que je me suis reculé avec de le regarder dans les yeux. « Tu sais pas à quel point sa me touche… merci, de pas me laisser tomber, ça serait encore plus dur si je devais vivre ça sans toi… sans Max. » Je me remis à tousser alors que j’avais du mal aujourd’hui avec ma gorge… « Un mouchoir.. stp… » Il était devant moi alors c’était plus simple si c’était lui qui y allait. Je pris le mouchoir et je vis encore du sang… j’allais devoir aller à l’hôpital bientôt, si ça continuait comme ça, je pouvais pas continuer à cracher du sang, ça ne m’avait pas fait ça aussi tôt la dernière fois, les dernières fois. « Je suis désolé… » Je m’en voulais de lui faire vivre cette inquiétude, je m’appuyai le dos contre le canapé et je voulais changer de sujet, j’avais besoin de parler d’autres choses… « Maxine tu l’aimes ? Dis-moi la vérité… je vois bien la façon dont tu la regards, d’aussi loin que je me souviens tu l’as toujours regarder comme ça… avec ce petit quelque chose dans tes yeux… » Je le savais parce que j’avais eu ce regard, bon j’avais pas pu voir on regard, mais je l’avais ressenti, j’ai été amoureux de lui, un bref instant peut-être que je le suis toujours, mais il restera toujours mon meilleur ami.

À force de tenter de vouloir m’encourager, me pousser à me battre, il m’épuisait encore plus, devoir lui dire déjà que je voulais plus me battre avait été horrible devoir lui répéter et le voir s’inquiéter, me demander de me battre me faisait mal. Les yeux tristes je le regardais un instant… « Stp.. arrêtes… c’est fini… » Je me frottais les yeux un instant alors que je me sentais fondre, j’avais l’impression d’être à bout de force. Je savais que je ne pourrais pas la repousser cette fois, je n’avais pas cette motivation que j’avais les dernières fois. Il me dirais qu’il me laisserait jamais tomber et que je le savais, j’eus un petit sourire et lui répondit : « Oui je le sais, mais ça fait du bien de te l’entendre dire… » C’était pas égoïste, mas ça me faisait une chaleur au cœur, ça me faisait sourire de savoir qu’il serait là pour moi. J’étais toujours plus fort quand je l’avais à mes côtés et Max, les deux me rendaient plus forts, m’aidait à tenir le coup. Me rappelant la dernière fois les trois installé dans mon lit se dire des conneries, je portait un bandana pour masquer un peu le fait que j’avais plus de cheveux, bon ça le cachait pas, mais c’était moins pire… J’eus un petit sourire alors que j’étais bien en ce moment avec lui, malgré la toux ça me libérais d’un poids de lui en avoir parler, ça me faisais du bien de pouvoir parler à mon meilleur ami de mes problèmes. Je le regardais un instant alors que je lui vis un petit sourire, je le vis fermer les yeux, étrange pour un futur chirurgien, mais bon c’était une chose de voir un étrange saigner, mais son meilleur ami c’est totalement différent. On ne peut pas dire c’était quelque chose qu’on voulait. Je préférais changer de sujet c’est pour ça que je lui parlais de Maxine, il ne tenta pas de le nier, c’est un bon point de départ, j’eus un petit sourire et posait ma main sur son dos pour qu’il me regarde. « Je m’en doutais… vous feriez un beau couple… » De bons parents, mais ça je devais le garder pour moi, je devais tenir ma promesse, sinon ma cousine allait m’en vouloir à mort. « Bon aller je te le fais visiter au pas le studio? » Je me levai, ma étourdi je me rassis, puis je m’y pris plus lentement, c’était mieux je pouvais pas rester là à rien faire toute la journée. J’enfonçai mes mains dans mes poches alors qu’il n’était pas question que je reste enfermé plus longtemps. Je sortis et une jeune femme qui travaillait avec moi me fit un sourire et un signe de la même, je lui rendis et me retournai. Elle me draguait, mais j’avais rien remarquer, faut dire que les filles ne m’intéresse pas alors pourquoi je remarquerais qu’elle me drague. Enfin bref, je commençais à prendre la direction du studio. « C’est par là… » Je lui fis un petit sourire, mais n’ajoutai rien, pensif.

Je me demandais ce qu’il attendait, mais je ne compris pas, pourquoi il disait qu’elle ne l’aimait pas, j’étais sûr du contraire… j’étais sûr qu’il l’aimait, je pouvais pas me tromper, pas à ce point du moins. Mais bon peut-être que je me trompais, mais au fond de moi j’avais l’impression que les deux étaient fais pour être ensemble.. « Dis pas ça, tu sais pas… moi je te dis, vous feriez un beau couple, je vous vois ensemble, je me suis toujours demandé ce que vous attendiez pour vous mettre ensemble! » Je fini par me lever afin de me changer les idées, j’eus un peu de mal à me lever, mais j’y arriva et Tommy semblait pas l’avoir remarquer, tant mieux si c’était le cas. Enfin bref, je sortis de la roulote afin de me rendre au studio je croisais Hayley qui m’adressai un signe de main et un sourire alors que je lui rendis, mais Tommy affirma qu’elle me draguait… Je fronçais légèrement les sourcils à sa remarque, elle me draguait? Je me retournai légèrement pour la regarder puis le regardais : « Quoi? Hayley? Nonn tu rêves, elle ne me drague pas, c’est une amie. » J’eus un petit sourire bien que je fus un peu mal à l’aise, non elle pouvait pas me draguer, je voulais pas qu’elle me drague, les histoires d’amour c’est pas pour moi, surtout pas avec une jeune femme, j’aime les hommes, mais il n’arrivera rien… jamais. Je ne peux pas, je me le suis toujours interdit. Je ne veux pas faire souffrir quelqu’un et je ne veux pas souffrir, je continuais de marcher comme si de rien n’étais lui expliquant ce qu’on croisait alors que ce qu’il m’avait dit me troublait, j’espérais vraiment qu’elle ne s’intéressait pas à moi, je voulais pas que ça cause des problèmes par la suite et je voulais pas qu’elle soit triste. Je ne supporte pas que quelqu’un soit triste, j’ai toujours été attentionné envers ceux que j’aime. J’avais les mains enfoncées dans les poches alors que je continuais le tour et après un moment je m’arrêtai dans un parc à côté du studio m’installant dans l’herbe, m’allongeant et croisant les bras derrière la tête.

Je m’en voulais, alors qu’il me disait qu’elle lui avais dit que c’est une erreur, qu’elle n’aurais jamais du coucher avec lui, qu’il ne serait jamais ensemble… « Désolé… » Je me sentais mal de lui avoir dit ça alors qu’il disait que c’était pas possible, mais bon au moins on ne parlait plus de ma santé je détestais parler des mes problèmes de santé même avec mon meilleur ami ou encore ma famille, je voulais pas les voir s’inquiéter. Enfin bref, on était sortit et il m’affirma qu’Hayley me draguait mais je ne voulais pas le croire, c’est pourquoi je lui disait qu’elle était juste une amie, mais il disait que j’étais naïf, qu’elle était sous mon charme, je ne pus m’empêcher de rire… « Tu sais que tu dis vraiment n’importe quoi parfois… mon charme? Elle m’a juste saluer, rien de plus! » Je continuais mon chemin pensif et il dut le remarquer comme il repris parole me disant que c’était pas grave de se faire draguer, que les femmes s’intéressaient à plusieurs hommes, ça voulait rien dire. J’eus un petit soupire, non elle était juste une amie, rien de plus enfin bref, j’ajoutai rien, c’était mieux comme ça, je fus surpris par ses paroles qui me sortirent de ses pensées… « C’est pas ça le problème… » C’est que je suis gay, mais ça je ne l’ajoutai pas, je me contentais de continuer mon chemin avec lui afin de lui faire visiter puis après avoir fait le tour, j’avais pris la direction d’un petit parc à côté afin de m’installé dans l’herbe m’allongeant je tournais légèrement la tête vers celui-ci quand je l’entendis parler… « Merci… mais toi aussi tu le réalise non? Tu fais va faire le métier que tu veux, tu vas devenir un grand chirurgien, j’en suis sûr… » Je finis par me redresser pour m’assoir, pensant encore à ce qu’il m’avait dit, pourquoi ça me troublait autant? Parce que j’étais gay ou pour autre chose? J’avais juste peur d’être en couple, même si avec elle s’était impossible car je ne m’intéressais pas aux filles, je ne souhaitais pas plus être avec un homme. « Tu veux faire quoi ? » J’avais du temps, je n’étais pas obliger de rentrer tout de suite, ni de retourner travailler, je pouvais donc passer du temps avec lui, faut dire qu’il me manquait on avait été trop longtemps sans se voir. Je me doutais par contre qu’il risquait de ne pas me laisser tranquille dans les prochains mois, sachant que je suis malade il allait s’assurer d’être là pour moi, mais il devait se concentrer sur ses études aussi. Je ne voulais pas nuire à sa vie non plus, pour moi c’était fini que je le savais, je faisais qu’en profiter au maximum maintenant.

J’avais pensé sortir que le souci était ma leucémie, bien que d’un côté c’était vrai, je ne voulais pas faire souffrir quelqu’un à cause de mes problèmes de santé… « eh bien tu sais avec… ma leucémie, me mettre en couple et tout serait pas une bonne idée… je voudrais pas faire souffrir quelqu’un en tombant amoureux et qu’elle se retrouve seul ensuite… ça serait égoïste de ma part non ? » Enfin cest comme ça que je voyais les choses et il ne pourrais pas me faire changer d’avis, tomber amoureux pour moi c’était interdit, je pouvais pas être en couple et faire souffrir une autre personne inutilement. Je ne savais pas trop comment lui dire que j’étais gay, mais Maxine l’avais accepté, peut-être qu’il l’accepterait, c’était mon meilleur ami après tout, mais j’avais peur qu’il s’éloigne de moi, c’est pourquoi je le regardais un instant et baissait la tête, n’osant pas trop le regarder… « Non… en fait le souci c’est que... Je suis... gay… » J’osais pas le regarder, en fait c’était tellement dur pour moi de lui dire ça, il ne savait pas à quel point c’était dur pour moi de lui en parler, lui avouer que j’étais gay. C’est pourquoi une fois installé dans l’herbe j’avais préféré parler d’autres choses, en lui parlant de son métier, puis en lui demandant ce qu’il voulait faire, mais celui-ci répondit qu’il n’en savait trop rien. Et si c’était à cause de ce que je venais de lui dire qu’il ne voulait plus me parler, peut-être qu’il ne savait plus s’il voulait rester avec moi, peut-être qu’il voulait partir, faire autre chose avec quelqu’un d’autre, ce trouver un autre meilleur ami, peut-être qu’il me détestait. Mais peut-être que j’étais en train de paniquer pour rien et qu’il s’en foutait. Mais une chose était sur c’est que j’avais vraiment peur de le perdre…

Malgré ce que me disait Tommy, je ne pouvais pas faire ça à quelqu’un, parce qu’à mes yeux ça serait totalement égoïste de faire ça à quelqu’un, commencer quelque chose pour l’abandonner en cours de route, il disait que j’avais le droit d’être aimer, d’aimer et d’être heureux… J’eus un petit soupire et le regardait un instant, puis je lui répondis : « Je suis pas malheureux… je suis correct comme ça et bon, c’est pas vraiment la peine d’y penser de toute façon, parce que personne n’est amoureux de moi et je crois pas que ça va arrivé… » Ouais j’avais aucune confiance en moi à ce nouveau. Le regardant un instant.. « À mes yeux je serais égoïste et puis de toute façon qui voudrait s’embarquer dans une histoire avec moi ? Sachant que je suis malade, que je vais mourir… » Je le regardais un instant alors que je m’appuyais la tête contre mon bras un instant. Personne n’était amoureux de moi, alors c’était inutile d’y penser non ? Ce n’est pas comme si ça allait arriver. Puis je lui avoua pour mon orientation sexuelle, je fus soulagé par sa réponse, mais j’avais quand même peur de le perdre à cause de ce que je venais de lui dire et je fus surpris, pourquoi je lui avais pas dit avant ? Je regardais le sol un instant arrachant de l’herbe pour tenter de penser, de trouver comment lui répondre.. « Je crois que j’avais peur… de te perdre, que tu changes ta façon d’agir avec moi… parce que… » J’avais eu un coup de cœur pour toi. Comment je pouvais lui dire ça, non je pouvais pas lui dire ça j’ajoutai changeant de réponse : « Y’a juste toi et Maxine qui sont au courant, j’en ai jamais parler à personne… je suis un peu perdu dans tout ça, tu sais que j’ai jamais été en couple autant avec une fille qu’un gars, je sais pas comment m’y prendre, j’ai peur de faire un erreur… » Je relevai finalement les yeux vers celui-ci, pensif, alors que je savais pas trop comment m’y prendre… « J’y comprends rien… je suis pas doué pour ça… je crois que je suis mieux tout seul. » Ça me faisait mal de dire ça malgré l’impression que je voulais donner comme si ça ne me dérangeait pas… « Tu… me promets que ça changera rien? Je sais que t’es hétéro t’inquiètes… » Je voulais faire preuve d’un peu d’humour, mais j’avoue que c’était plutôt nulle… « Bon ok c’était pas drôle… » Je regardais le sol un instant alors que j’étais pas très à l’aise avec la conversation, il comptait tellement pour moi que j’avais peur de le perdre…